
De la vanité des vanités aux œuvres bonnes de Dieu
Le livre de l’Ecclésiaste commence par « Paroles de l’Ecclésiaste, fils de David, roi de Jérusalem ». L’identité de l’auteur donne un certain poids au message. L’auteur s’identifie de 3 façons :
- Cohéleth qui signifie « Prédicateur » en hébreu ou Ekklesia qui signifie « rassemblement » ou « groupe de personnes », en grec ;
- Fils de David ;
- Roi de Jérusalem.
1 Paroles de l’Ecclésiaste, fils de David, roi de Jérusalem.
2 Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité.
3 Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil? 4 Une génération s’en va, une autre vient, et la terre subsiste toujours. 5 Le soleil se lève, le soleil se couche ; il soupire après le lieu d’où il se lève de nouveau. 6 Le vent se dirige vers le midi, tourne vers le nord ; puis il tourne encore, et reprend les mêmes circuits. 7 Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’est point remplie ; ils continuent à aller vers le lieu où ils se dirigent. 8 Toutes choses sont en travail au delà de ce qu’on peut dire ; l’oeil ne se rassasie pas de voir, et l’oreille ne se lasse pas d’entendre.
9 Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. 10 S’il est une chose dont on dise: Vois ceci, c’est nouveau! cette chose existait déjà dans les siècles qui nous ont précédés. 11 On ne se souvient pas de ce qui est ancien ; et ce qui arrivera dans la suite ne laissera pas de souvenir chez ceux qui vivront plus tard.
12 Moi, l’Ecclésiaste, j’ai été roi d’Israël à Jérusalem. 13 J’ai appliqué mon coeur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux : c’est là une occupation pénible, à laquelle Dieu soumet les fils de l’homme. 14 J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil; et voici, tout est vanité et poursuite du vent. 15 Ce qui est courbé ne peut se redresser, et ce qui manque ne peut être compté. 16 J’ai dit en mon coeur: Voici, j’ai grandi et surpassé en sagesse tous ceux qui ont dominé avant moi sur Jérusalem, et mon coeur a vu beaucoup de sagesse et de science. 17 J’ai appliqué mon coeur à connaître la sagesse, et à connaître la sottise et la folie ; j’ai compris que cela aussi c’est la poursuite du vent. 18 Car avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa science augmente sa douleur.
1 La sagesse ne crie-t-elle pas ? L’intelligence n’élève-t-elle pas sa voix ? 2 C’est au sommet des hauteurs près de la route, C’est à la croisée des chemins qu’elle se place ; 3 A côté des portes, à l’entrée de la ville, A l’intérieur des portes, elle fait entendre ses cris : 4 Hommes, c’est à vous que je crie, Et ma voix s’adresse aux fils de l’homme. 5 Stupides, apprenez le discernement; Insensés, apprenez l’intelligence. 6 Écoutez, car j’ai de grandes choses à dire, Et mes lèvres s’ouvrent pour enseigner ce qui est droit. 7 Car ma bouche proclame la vérité, Et mes lèvres ont en horreur le mensonge ; 8 Toutes les paroles de ma bouche sont justes, Elles n’ont rien de faux ni de détourné ; 9 Toutes sont claires pour celui qui est intelligent, Et droites pour ceux qui ont trouvé la science. 10 Préférez mes instructions à l’argent, Et la science à l’or le plus précieux; 11 Car la sagesse vaut mieux que les perles, Elle a plus de valeur que tous les objets de prix. 12 Moi, la sagesse, j’ai pour demeure le discernement, Et je possède la science de la réflexion. 13 La crainte de l’Éternel, c’est la haine du mal ; L’arrogance et l’orgueil, la voie du mal, Et la bouche perverse, voilà ce que je hais. 14 Le conseil et le succès m’appartiennent ; Je suis l’intelligence, la force est à moi. 15 Par moi les rois règnent, Et les princes ordonnent ce qui est juste ; 16 Par moi gouvernent les chefs, Les grands, tous les juges de la terre. 17 J’aime ceux qui m’aiment, Et ceux qui me cherchent me trouvent. 18 Avec moi sont la richesse et la gloire, Les biens durables et la justice. 19 Mon fruit est meilleur que l’or, que l’or pur, Et mon produit est préférable à l’argent. 20 Je marche dans le chemin de la justice, Au milieu des sentiers de la droiture, 21 Pour donner des biens à ceux qui m’aiment, Et pour remplir leurs trésors.
L’Ecclésiaste que l’on a souvent identifié au roi Salomon, fils de David, a régné de 970-931 avant J.C. et était un prédicateur, un rassembleur, un maître de la sagesse.
Il méditait sur la réalité de la vie, enseignait, et mettait en ordre un grand nombre de proverbes. Il recherchait des paroles agréables, plaisantes et les transcrivait selon sa foi en Dieu. Ses paroles étaient véridiques, pleines de sagesse.
L’Ecclésiaste a su saisir les tensions inhérentes à la condition humaine. Il a su comprendre le mal être de l’homme pécheur mais surtout de l’homme sans Dieu.
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Dans ce livre, l’auteur donne des informations sur lui-même. Il a surpassé en sagesse tous ceux qui l’ont précédé à Jérusalem, il a fait de grands ouvrages tel le Temple de Jérusalem, il a bâti une grande maison pour lui-même qui a nécessité 13 ans de construction et a amassé une richesse supérieure à tous ceux qui l’ont précédé à Jérusalem.
Salomon est décrit dans le premier livre des Rois comme le plus grand des rois de la terre, en sagesse et en richesse. 1Ro10.23
Pourtant, l’Ecclésiaste commence son livre par : « Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité. Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil? » Ec1.2-3
Ce livre doit néanmoins être compris à la lumière de sa conclusion : « Ecoutons la fin du discours : crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme. Car Dieu amènera tout œuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. » Ec12.15-16
L’Ecclésiaste met en relief l’échec de la sagesse humaine et l’absence de valeur de la richesse.
Les deux versets d’introduction se terminent par une question. A leur lecture des interrogations surgissent « Pourquoi la vie ? », « Quelle est la signification de la vie sur terre puisque tout est vanité ? ». Commencer ainsi un livre, et ce, de la part d’un sage, ne peut que susciter interrogation et réflexion.
Ce livre appelle son lecteur à réfléchir, à chercher un sens à son existence « sous le soleil ». Il l’invite aussi à chercher « au-dessus du soleil », c’est-à-dire, vers le Dieu créateur.
Dès le verset 2, la sentence est fixée : « tout est vanité ». Cette sentence réapparaît dans le dernier chapitre. « Vanité des vanités » montre de manière superlative, mais dans le sens négatif, la vanité suprême. C’est la vanité au-dessus de toutes les autres. A titre de comparaison, on peut citer des expressions superlatives comme « Saint des saints », « Roi des rois » « Seigneur des seigneurs », mais dans le sens positif, le Roi suprême, au-dessus de tous les autres.…
L’Ecclésiaste est un homme d’expérience, il connait ce qu’est la vanité.
Il conclue que les choses en elles-mêmes ne peuvent apporter de satisfaction ultime « sous le soleil ». Avec sa sagesse, il peut donner cette sentence fondée sur des arguments, des faits.
Il apparaît clairement que deux expressions reviennent dans le livre :
- « Vanité des vanités » (expression diversement traduite par dérisoire ou inconsistant) qui apparait 32 fois,
- « Sous le soleil » qui apparait 27 fois.
A la question « Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil? » Ec1.3 une réponse courte mais nette est donnée « aucun avantage » Ec2.11, et l’Ecclésiaste parle pour lui-même. Il réitère cette question à deux reprises Ec3.9 ; 5.16
Après avoir regardé tout ce qui se fait « sous le soleil », il conclue que tout est vanité, tout est dérisoire, inconsistant. Ce que l’homme fait est vain, inutile, répétitif. L’inutilité des entreprises humaines font dire à l’Ecclésiaste « autant courir après le vent » à plusieurs reprises.
Beaucoup en ont déduit qu’il était pessimiste alors qu’il ne décrit que la condition humaine, mais sans Dieu.
Dans le 1er chapitre une expression interpelle « ce qui est courbé ne peut se redresser, et ce qui manque ne peut être compté. » Ec1.15
L’Ecclésiaste a observé tout ce qui se faisait « sous le soleil ». Il a attentivement regardé l’homme. En voyant ce que les hommes font, il a pu comprendre qui sont les hommes.
Ce qui l’amène à dire : « Voici ce que j’ai trouvé, c’est que Dieu a fait les hommes droits ; mais ils ont cherché beaucoup de détours. ». Ec7.29
L’homme sait ce qui est bon et ce qui est mauvais, sa conscience le lui dit. Mais il cherche la voie de la facilité et n’emprunte pas toujours le chemin droit, le chemin de la justice. Il préfère utiliser des moyens détournés pour arriver à ses fins, même si ces moyens sont mauvais.
Lorsqu’il fait cela, il ne se dit pas « ce que je fais est mauvais », mais à l’inverse, il se persuade du contraire et se dit « ce que je fais est bon ».
Pourtant, cela ne change en rien la valeur de son action : ce qui est mal ne peut devenir bon devant Dieu. « Ce qui est tordu ne peut être redressé et ce qui manque ne peut être compté ».
L’homme ne peut étancher par lui-même la soif de son âme. Le cœur de l’homme subit les conséquences du péché toujours présent.
L’Ecclésiaste fait un constat sur sa vie, « J’ai dit en mon cœur : Voici, j’ai grandi et surpassé en sagesse tous ceux qui ont dominé avant moi sur Jérusalem, et mon cœur a vu beaucoup de sagesse et de science. » Ec1.16
J’ai dit en mon cœur… on peut voir ici l’humilité d’un sage.
La science et la sagesse n’ont pas seulement touché son intelligence, mais aussi son cœur.
Les arrhes du Saint-Esprit donnés aux enfants de Dieu impliquent le don de la science et de la sagesse de Dieu qui transforment leur cœur, leur manière de vivre, d’aimer, leur manière de comprendre les autres et ce qui les entoure.
Cette science et cette sagesse les conduisent à saisir que la Création tout- entière parle de Dieu Rm8, qu’elle dévoile sa grandeur et sa puissance. Dès lors, les actes qu’ils accomplissent doivent honorer leur Créateur.
L’Ecclésiaste dit « Car avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa science augmente sa douleur. » Ec1.18
Il souligne l’échec de la sagesse purement humaine. La sagesse humaine n’apporte pas le bonheur et engendre du chagrin. La sagesse humaine éloigne de l’être humain mais ne rapproche pas pour autant de Dieu.
Avec la sagesse de Dieu, la nature peut être observée et la toute-puissance de Dieu se dévoile. Il est le Créateur, le Maître de l’univers.
Avec la sagesse de Dieu, il est donné de discerner à quel point l’homme est mauvais, pécheur, et éloigné de Dieu.
Alors, comme l’Ecclésiaste, on peut dire, s’agissant de l’homme naturel, non renouvelé que tout ce qu’il fait est vanité et poursuite du vent.
La sagesse qui différencie les enfants de Dieu est celle dont parle Salomon en Proverbes 8.
Tout enfant de Dieu est appelé à vivre de la Sagesse personnifiée, devenue chair, c’est-à-dire Jésus-Christ.
Jésus-Christ est la raison qui fait vivre et réfléchir le chrétien. La sagesse humaine est folie pour Dieu comme le dit Paul « Dieu n’a-t-il pas convaincu de folie la sagesse du monde? » 1Co1.20b
- La Sagesse proclame la vérité et ce qui est juste. 7-8
- La Sagesse déteste l’orgueil et la suffisance. 13
- La Sagesse est accompagnée de la richesse, de l’honneur, du bonheur et des biens durables. 18
- La Sagesse comble de biens ceux qui l’aiment et remplit leurs trésors. 21
- La Sagesse a été établie dès les temps éternels bien avant que la terre ne fut créée. 23
C’est cette Sagesse qui est venue habiter parmi nous et qui a donné sa vie à cause du péché, de l’orgueil, de la suffisance de l’homme, de sa fatuité, c’est-à-dire de sn autosatisfaction, de sa prétention.
C’est cette seule Sagesse qui est la véritable source de la connaissance.
Seuls, les véritables enfants de Dieu vivent dans la lumière. Tout être démuni de la Sagesse de Dieu ne vit que pour un monde rempli de vanité.
L’Ecclésiaste nous appelle à écouter la fin du discours « crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme. Car Dieu amènera tout œuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. » Ec12.15-16
Ici, deux visions se font face. Soit, nous vivons dans un monde sous l’autorité de Dieu, sous la souveraineté de Dieu, soit nous vivons dans un monde qui rejette Dieu et vit dans un monde dérisoire, sans but mais face au jugement.
- En Christ, l’homme créé droit, qui a chuté, qui est devenu « tordu », est « redressé ».
- En Christ, ce qui « manquait » peut dorénavant « être compté ».
- Lorsque la sagesse humaine remplit l’homme, cela le conduit à un comportement insensé qui le plonge dans un abîme de vanité et de fausse gloire.
- Lorsque la Sagesse de Dieu remplit l’homme, cela le conduit à le rechercher chaque jour davantage, à l’aimer et à être aimé de lui.
Ainsi l’homme qui appartient à Dieu se complait dans l’humilité et Dieu renouvelle ses capacités pour la gloire de son Nom.
L’Ecclésiaste affirme que s’accorder de l’importance « sous le soleil » est « vanité », est dérisoire. Nul ne peut comprendre les desseins de Dieu. Nous l’avons dit la semaine dernière avec Job qui a souffert de manière inexpliquée, car Dieu n’a pas à s’expliquer.
De même, la finalité de tout être humain n’est-elle pas la même, c’est-à-dire la mort.
L’homme dont le regard s’attarde sur la terre n’obtient que des biens terrestres qui sont voués à la teigne et à la rouille ou à être saisis par d’autres.
Jésus prévient les hommes quant à leur manière de construire leur vie et leur dit « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. » Mt6.19-21
Ici, Jésus parle du cœur de l’homme. Et c’est ce cœur mauvais qui ne veut pas changer qui s’attire le malheur. Mais, écoutons encore ce que dit Jésus, la Sagesse, dans le Proverbe « Heureux tous ceux qui suivent les voies que je prescris » Pr8.32
Rien n’est nouveau sous le soleil, mais tout est nouveau en Christ car ce n’est plus simplement sous le soleil que vit l’homme attaché à la Sagesse de Dieu, mais dans le Royaume de Dieu, où « sa gloire est au-dessus des cieux » Ps113.4
Et ce Royaume se découvre, se dévoile dans la Parole qui nous a été donnée. C’est avec cette Parole gravée dans le cœur que nous pouvons comme le dit Paul « courir vers le but » Ph3.14
La recherche du bonheur terrestre ne peut être le but ultime de la vie.
La recherche du bonheur, c’est de « chercher premièrement le Royaume et la justice de Dieu et toutes choses vous serons données par-dessus.» Mt6.33
Le but ultime de la vie, c’est rencontrer Dieu, avoir une relation personnelle avec Lui.
Dieu a créé toute chose, il est le Maître de sa création. L’homme, quant à lui, n’a nullement le pouvoir de créer mais seulement de transformer ce qui existe déjà.
Dieu a créé l’homme à son image afin qu’il demeure dans sa présence éternellement, ce que l’homme n’a pas voulu. Il s’est détourné de Dieu puis, l’a accusé de l’avoir abandonné !
L’homme désirait une totale autonomie, nous pouvons constater le résultat d’un tel choix !
La condition humaine ne peut être changé par l’homme, il peut tout au plus améliorer certaines petites choses, mais aucune ne donnera un sens à sa vie. Tout ce que fait l’homme n’est que vanité.
Les grandes révolutions industrielles, agricoles ou économiques n’ont pu apporter le bonheur à l’espèce humaine. Même l’écologie qui est préconisée dans notre monde occidental, pour sauver la planète, tue aux extrémités de la terre bien des enfants et pollue la planète.
Chacun a des idées et veut les inculquer à l’autre, voire les imposer par la force. Mais là encore, tout est vanité et poursuite du vent.
L’esprit de l’homme s’agite, il désire ardemment remplir le vide qui est en lui. Alors, il se crée des plaisirs, et mêmes des plaisirs extrêmes qui mettent sa vie en jeu.
Repousser les limites pour avoir l’impression d’exister. Imposer une idéologie pour faire croire qu’on est le maître de l’univers. Tout cela n’est que folie, vanité.
Comme le souligne l’Ecclésiaste « Il n’y a rien de nouveau sous le soleil ». Nul ne peut s’attribuer le mérite d’avoir découvert une quelconque nouveauté. Elle a déjà existé, disparaîtra et réapparaîtra. Alors peut-être que « l’emballage » sera différent, mais le contenu sera le même.
Il est aussi possible de traverser la vie en la remplissant d’une multitude de choses insipides afin de ne pas se poser LA question de savoir qui je suis, d’où je viens et où je vais car en évitant de penser, l’inconsistance de la vie menée n’apparaît pas.
L’Ecclésiaste nous dit la même chose en pointant l’essentiel de ce que doit être la vie humaine « crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme. Car Dieu amènera toute œuvre en jugement ». Ec12.15-16
La vie de L’Ecclésiaste a été exceptionnelle à tout point de vue et cependant cela ne l’a pas satisfait et il considère que la sagesse humaine conduit à l’échec et que les richesses, quelles qu’elles soient, ne procurent pas la satisfaction espérée.
Conduit par la sagesse de Dieu, conduit dans la connaissance et la compréhension spirituelle de sa Parole, ce qui est dérisoire ne peut que disparaître chez tout enfant de Dieu car chacun court vers le but en ayant les regards fixés sur Jésus qui nous conduit au Père. Avec Jésus, notre vie « sous le soleil » est aussi une vie « au-dessus du soleil ».
Le bonheur est en Dieu seul qui nous donne d’accomplir les œuvres qu’il a préparées pour chacun d’entre nous et ces œuvres ne sont pas dérisoires, elles ne sont pas du vent mais sont pour la gloire de son Nom.
Le bonheur, c’est la vie du Ressuscité qui vit en nous.« Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant de mieux en mieux à l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas VAIN dans le Seigneur. » 1Co15.58
Amen.