
L’Église d’Éphèse
Avant de commencer notre méditation, un rappel concernant les Eglises dans l’Apocalypse semble nécessaire.
Qui est : « Celui qui tient les 7 étoiles dans sa main et qui marche au milieu des 7 chandeliers » ? (v.1).
Qui est : « Celui qui marche » :
Il s’agit bien évidemment de Jésus le Ressuscité. Il porte des vêtements éclatants, ses yeux sont flamboyants, sa parole est comparée à une épée.
1 Corinthiens 13
1 Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. 2 Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien. 3 Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien.
4 La charité est patiente, elle est pleine de bonté; la charité n’est point envieuse; la charité ne se vante point, elle ne s’enfle point d’orgueil, 5 elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s’irrite point, elle ne soupçonne point le mal, 6 elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité; 7 elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout.
8 La charité ne périt jamais. Les prophéties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra. 9 Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie, 10 mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaîtra. 11 Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu homme, j’ai fait disparaître ce qui était de l’enfant. 12 Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière obscure, mais alors nous verrons face à face; aujourd’hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu. 13 Maintenant donc ces trois choses demeurent: la foi, l’espérance, la charité; mais la plus grande de ces choses, c’est la charité.
Apocalypse 2 : 1-7
1 Écris à l’ange de l’Église d’Éphèse: Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite, celui qui marche au milieu des sept chandeliers d’or: 2 Je connais tes oeuvres, ton travail, et ta persévérance. Je sais que tu ne peux supporter les méchants; que tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont pas, et que tu les as trouvés menteurs; 3 que tu as de la persévérance, que tu as souffert à cause de mon nom, et que tu ne t’es point lassé. 4 Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour. 5 Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières oeuvres; sinon, je viendrai à toi, et j’ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes. 6 Tu as pourtant ceci, c’est que tu hais les oeuvres des Nicolaïtes, oeuvres que je hais aussi. 7 Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises: A celui qui vaincra je donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu.
Pour rappel, le mot apocalypse signifie révélation de Jésus, le Messie
« Qui était, qui est et qui vient ». Jésus se manifeste tant dans le passé, qu’au présent que dans le futur.
Jésus est le Fils éternel, Dieu fait homme, le « souverain sacrificateur » (cf. Lettre aux Hébreux), qui prend soin des « 7 lampes » (ou chandeliers) et qui offre le sacrifice pour le pardon. Il est lui-même « l’Agneau de Dieu ».
Le livre de l’Apocalypse prend sa source dans l’Ancien Testament. Rien ne doit séparer les deux parties du Livre de la révélation.
Le livre de la Révélation n’est pas scindé en deux. L’A.T. et le N.T représente un tout, une unité.
Jésus est aussi, dans ce dernier livre, le juste juge et le bon Berger.
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Celui qui tient les 7 étoiles et les 7 chandeliers n’est autre que Jésus. Mais que représentent les 7 étoiles et les 7 chandeliers ?
L’explication est donnée au chapitre 1, verset 20 : Les 7 étoiles sont les 7 anges des Églises, et les 7 lampes (ou chandeliers) sont les 7 Églises.
Jean dévoile une réalité spirituelle qui échappe souvent à l’Eglise. L’Église n’est pas seule sur terre, elle est « accompagnée » par Dieu. « Les anges sont envoyés en service pour aider ceux qui vont hériter le salut » Hébreux 1.14.
Les 7 Églises sont les Églises d’Asie mineure, l’actuelle Turquie. Elles existaient du temps de Jean, à la fin du premier siècle. Mais les 7 Eglises désignent aussi l’Église de tous les temps en tous lieux, c’est à dire l’Église universelle.
Les lettres adressées aux 7 Eglises correspondent à la communauté chrétienne d’une ville particulière. A l’époque, il n’y avait pas plusieurs dénominations.
Aujourd’hui, on pourrait dire que ces lettres sont adressées à toutes les Églises locales de toutes les dénominations. Mais il est bon de rappeler que toutes les Eglise forment l’Église du Christ, le corps du Christ.
Une précision peut être donnée ici. Le chiffre 7 symbolise la perfection de Dieu. Il symbolise aussi la plénitude de la relation entre Dieu et son peuple dans le cadre de l’Alliance.
Le livre de l’Apocalypse est construit autour du chiffre « sept ». Sept lettres à sept Eglises, sept sceaux, sept trompettes, sept chandeliers, sept esprits et ainsi de suite.
Le chiffre Sept a une place spécifique dans la Bible. Le sabbat, par exemple, était le septième jour.
Le système lévitique de l’Ancien Testament était fondé sur un cycle basé sur le chiffre sept.
Le livre de l’Apocalypse est de même connu pour contenir sept béatitudes :
– « Heureux celui qui lit la prophétie » (1 :3).
– « Heureux les morts qui meurent dans le Seigneur » (14 :13).
– « Heureux celui qui veille pour le retour du Seigneur » (16 :15).
– « Heureux ceux qui sont appelés au festin des noces de l’Agneau » (19 :9).
– « Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection » (20 :6).
– « Heureux celui qui garde les Paroles de la prophétie de ce livre » (22 :7).
– « Heureux ceux qui observent ses commandements afin d’avoir droit à l’arbre de vie… » (22 :14).
Ephèse est donc une des 7 Eglises mentionnée dans l’Apocalypse.
Que représentait cette ville à la fin du 1er siècle ?
Ephèse était une véritable métropole. Près de 300 000 habitants y vivaient.
C’était un centre politique de la province romaine d’Asie, un important port de commerce et un centre religieux très réputé.
C’est là que se trouvait le temple de Diane (Artémis en Grec), la déesse vénérée par les Éphésiens mais aussi dans tout l’empire romain (le temple d’Artémis est l’une des 7 merveilles du monde antique. Sa 1ère construction remonte vers 560 av. J.-C., elle a été financée par le roi Crésus, qui était très riche, comme chacun sait !).
C’est dans cette ville que l’Apôtre Paul, 40 ans auparavant, avait effectué un travail missionnaire fructueux. En effet, une grande foule s’est convertie via le ministère de Paul qui était conduit par l’Esprit de Dieu. Ephèse était l’Eglise mère des Eglises d’Asie mineure.
Le livre des Actes au chapitre 19 raconte le travail missionnaire de Paul et force est de constater que ce n’était pas une tâche facile pour lui et ses compagnons.
Plusieurs Apôtres ont écrit à l’Eglise d’Ephèse ou aux Eglises d’Asie. En effet, après la mort de Paul, Timothée a passé la plupart de son temps à Ephèse. L’Apôtre Pierre a adressé sa première épître aux Eglises d’Asie. L’Apôtre Jean a rédigé son Evangile ses trois épîtres et l’Apocalypse à Ephèse. Paul a écrit une épître à cette ville.
Les apôtres ont choyé cette ville qui a été bénie de Dieu et a vu sa gloire.
Alors, que signifie cette lettre écrite à l’Eglise d’Ephèse dans l’Apocalypse ?
Cette lettre se compose d’encouragement, de reproche et de promesse.
- Les encouragements (v. 2-3).
L’Église d’Éphèse est active, travailleuse, elle montre sa foi et ses œuvres, elle est également persévérante.
Cependant, à la fin du 1er siècle, l’Église, dont la communauté d’Éphèse, doit affronter deux grands « problèmes », un problème interne et un problème externe.
- – problème interne
Les faux apôtres, les « menteurs », répandent un enseignement mensonger, erroné, en particulier :
- une influence judaïsante qui menace l’unité juifs/non-juifs et tout ce qui est lié à l’ « unité » du Corps de Christ ; (cf. Éphésiens 2.11-22)
- une influence païenne que représentent l’idolâtrie et les pratiques du paganisme qui ont tendance à demeurer ou à pénétrer dans l’Église (voir plus loin).
- – problème externe
L’Église subit des persécutions de la part :
- des Juifs qui refusent de reconnaître en Jésus le Messie d’Israël et qui s’opposent à la propagation de l’Évangile, notamment dans les synagogues ;
- des « Grecs » mécontents pour des raisons commerciales. Les marchands du temple de Diane/Artémis craignent de voir leur commerce péricliter !) ou philosophiques, entre autres.
- des Romains qui veulent freiner l’essor de la nouvelle « secte » juive, de la foi chrétienne qui remet en cause le culte de l’empereur et des dieux romains/grecs
Or, malgré cette situation d’opposition, l’Église d’Éphèse est toujours à l’œuvre. Elle témoigne activement de sa foi au Messie Jésus et persévère dans cette voie. Elle endure avec patience la persécution et fait preuve de sagesse et de discernement pour démasquer les « pseudo-apôtres ». Elle ne « s’est pas découragée ». C’est une Église en « bonne santé », « saine et missionnaire » à bien des égards. Ses qualités sont remarquables.
Cette Eglise est sensible aux enseignements des Apôtres et de Timothée. Lorsque Jésus encourage l’Eglise d’Ephèse, il met en avant ses qualités et dit « Je connais tes œuvres, ton travail et ta persévérance ».
Œuvres, travail persévérance. Ici, ce sont les fruits des enseignements de Paul qui ressortent. Dans l’Epitre, Paul a écrit « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres afin que personnes ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créé par Jésus-Christ pour de bonne œuvres, que Dieu a préparé d’avance, afin que nous les pratiquions » (Eph 2 :8-10).
Christ souligne aussi que cette Eglise ne supportait pas les méchants et encore moins ceux qui se disaient apôtres et qui ne l’étaient pas, les menteurs !
Les Ephésiens savaient éprouver les faux serviteurs et refusaient toutes sortes de compromissions. Cette Eglise a beaucoup souffert de la persécution à cause du nom du Christ, mais elle ne s’est point lassée, Elle n’a pas abandonné sa mission, Elle a su résister.
Elle a su persévérer dans l’enseignement des Apôtres. D’ailleurs à deux reprises, aux versets 2 et 3, le mot persévérance est mis en avant par le Christ. Si le Christ insiste sur ce mot c’est que cela a de l’importance à ses yeux. La persévérance était un des points forts de l’Eglise d’Ephèse.
La persévérance doit aussi être le fruit et le point fort de notre Eglise aujourd’hui.
On pourrait dire ici, c’est une bonne Eglise n’est-ce-pas ?
Mais le Christ ne s’arrête là car le Christ espère plus de son Eglise de son épouse. D’où les Paroles du Christ : « Mais ce que j’ai contre toi ».
- Les reproches et avertissement (v. 4-5).
Après les encouragements, les reproches et le jugement à venir si un changement radical n’a pas lieu !
- – « ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour ». C’est là, le principal reproche que Jésus adresse à l’Eglise d’Ephèse.
Or, Jésus est présenté dans le livre de l’Apocalypse comme « l’époux » de « l’épouse-Église ».
Pour notre compréhension, Christ prend un modèle connu des Hommes, le couple. Une bonne relation au sein d’un couple est impossible sans amour. Mais l’amour peut se refroidir, se laisser gagner par la routine.
L’amour a besoin d’être entretenu, renouvelé sans cesse !
C’est l’amour qui commande toute activité, toute « œuvre ». Sans amour, cela ne sert de rien (1 Co. 13). C’est l’amour qui motive, qui alimente la persévérance, qui aide à supporter les souffrances, qui encourage à aller plus loin.
Dans son Amour, le Seigneur continue de prodiguer des conseils et des avertissements à son Eglise
- – « Souviens-toi donc d’où tu es tombée ». La première chose est de se souvenir que c’est Dieu qui t’a sauvé et non l’inverse. Car, dit la Parole, « nous étions perdus et sous le Jugement de Dieu ». C’est Dieu, par Jésus qui est venu chercher l’homme au plus profond de sa faiblesse.
Les Ephésiens s’étaient refroidis dans leur amour alors qu’ils ont été choyés, enseignés, aimés. Jésus appelle l’Eglise à revenir à l’amour de la rencontre, à la joie de son salut, à l’exaltation due à cette rencontre, au temps donné sans compter pour son bien-aimé qui faisait toute sa joie.
- – « repens-toi et pratique tes premières œuvres ». Jésus lance un appel à la repentance.
La repentance témoigne d’un changement d’attitude profond, et durable, une réorientation de tout l’être, le désir de vivre une vie renouvelée, conforme à la volonté de Dieu. Pratiquer les premières œuvres, ce sont les bonnes œuvres dont il a été parlé plus haut.
« … Ce n’est point par les œuvres afin que personnes ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créé par Jésus-Christ pour de bonne œuvres, que Dieu a préparé d’avance, afin que nous les pratiquions ». Jésus appelle son Eglise à se remettre au travail, à ne pas s’assoupir. Aujourd’hui, on dirait, à ne pas se reposer sur ses lauriers. L’engagement doit être persévérant et renouvelé.
Et pour nous aujourd’hui, sommes-nous sûrs de ne pas avoir abandonné notre premier amour ? Si tel est le cas, repentons-nous avec un cœur sincère afin que Dieu nous relève.
- – « Sinon, je viendrai à toi, et j’ôterai ton chandelier de sa place ».
Ce serait la perte de son identité et de ses fonctions. L’Eglise doit rester fidèle à Dieu. Elle a pour mission d’être le témoin fidèle dans la cité des hommes. Si cette mission n’est plus remplie et qu’elle se contente d’un culte solennel mais vide, alors, elle n’a plus sa raison d’être et le chandelier est ôté de sa place.
Le chandelier doit éclairer.
Aujourd’hui, pouvons-nous dire que nous éclairons la cité des hommes, que nous sommes les témoins fidèles ? Avons-nous bien mis de l’huile dans nos lampes pour éclairer ?
L’Evangile selon Matthieu nous dit « 14 Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée; 15 et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. 16 Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux ». (Matt 5,14-16)
N’est-il pas étonnant de remarquer que des religions ou des idéologies totalitaires s’implantent et se développent dans les pays où la foi chrétienne s’est affaiblie ?
Si la foi chrétienne devient confuse, que le chandelier n’éclaire plus, est mis sous le boisseau ;
Si la foi chrétienne s’éloigne de la révélation biblique pour n’être réduite qu’à une simple expression sociale, alors, il ne faut pas s’étonner que ce monde vive dans un tel chaos.
Le contenu des lettres adressées aux Églises de l’Apocalypse faisait apparaître parfois des Eglises très affaiblies. Ces lettres ont été écrites à peine un demi-siècle après la venue de Jésus…
La persévérance peut vite s’amenuiser, décroître, il faut savoir rester vigilants même si les sirènes du monde tentent de nous séduire. Si nous revenons, ou demeurons, dans notre premier amour, alors, il n’y a pas de risque de chuter.
III. Encouragement et promesse (v. 6-7).
- – encouragement
L’Église d’Éphèse est d’abord félicitée car elle n’a pas laissé s’infiltrer la doctrine des « nicolaïtes ». On ne sait pas très bien ce que désigne ce terme, mais on le rapproche de deux autres noms qui apparaissent dans ces sept lettres : Balaam et Jezabel.
Nicolaïtes, Balaam et Jezabel représentent les tentations du paganisme et de l’idolâtrie.
- a. l’idolâtrie. C’est le fait de rendre un culte à d’autres dieux qu’au Dieu unique d’Israël, ce qui était le cas du temps de la reine Jézabel et du prophète Élie qui combattait cette déviance au sein du peuple d’Israël. (1 Roi 18)
Dans sa première lettre, Jean dit « petits enfants, gardez-vous des idoles ». (1 Jean 5.21)
On se souvient des Corinthiens, qui avaient tendance à faire du culte chrétien, et surtout du repas du Seigneur, une sorte d’orgie païenne, d’où les sévères avertissements de Paul (1 Corinthiens 11).
Aujourd’hui encore, nous devons nous garder des idoles. Bien évidemment, elles ne ressemblent en rien aux idoles du temps de Jean ou de Paul mais le même esprit est à l’œuvre.
b- l’immoralité sexuelle. Elle était très courante dans l’empire romain, et était souvent liée à des cultes païens comme celui de la Diane d’Éphèse où officiaient de très nombreuses prostituées sacrées comme le mentionne Paul dans 1 Corinthiens 6.15-16.
En nombres 31,16 nous pouvons lire que Balaam avait tenté d’attirer les hommes du peuple de Dieu à épouser des femmes étrangères et à épouser aussi, par conséquence, leur religion, leurs dieux et déesses, afin de les séparer du Dieu d’Israël.
Les Nicolaïtes semblent représenter toutes les formes de compromis possibles.
Aujourd’hui, les chrétiens pourraient être tentés de succomber à la culture ambiante, pour vivre en conformité avec certaines de leurs relations, pour éviter le rejet de l’homme, sans se soucier, inconsciemment, qu’en agissant ainsi, c’est Dieu qu’ils rejettent.
Il est bon de rappeler que si nous vivons dans ce monde, si nous vivons selon sa culture jusqu’à un certain point, nous ne sommes pas pour autant « du monde », nous ne partageons pas certaines valeurs de ce monde, ni toutes ses pratiques, qu’elles soient religieuses, sexuelles, politiques, culturelles ou sociales.
- – promesse du Seigneur (2,7)
« Que celui qu’a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises. A celui qui vaincra je donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu ».
La promesse de Dieu est assortie d’une condition : il faut vaincre !
Nous sommes invités à persévérer, par la grâce et avec la force que nous communique l’Esprit de Dieu, afin de demeurer en communion avec le Seigneur…
La promesse est de pouvoir goûter le fruit de l’arbre de vie. Y aurait-il une sorte de parallèle entre le fuit de l’arbre de vie et le fruit du palmier dattier qui était l’emblème d’Artémis ? En tout état de cause, l’un conduit à la vie et pas l’autre !
Pour nous, chrétiens du 21ème siècle, il nous faut persévérer dans l’enseignement de Jésus, revenir à notre premier amour et avoir un chandelier qui éclaire sur la colline. Que Dieu nous aide à accomplir les œuvres qu’il a préparées d’avance afin que nous les pratiquions pleinement.
Ayons du discernement et de la sagesse pour nous repentir de nos mauvaises voies, de nos mauvais choix, afin que nous ne soyons pas une pierre d’achoppement pour ceux que nous connaissons.
Soyons dans la joie de notre salut et poursuivons avec persévérance le chemin tracé par Dieu qui mène dans l’éternité visible où nous pourrons manger de l’arbre de vie dans son paradis.
A Dieu seul soit toute la gloire, Amen.