
La Joie du Père
Hier matin, un périmètre de sécurité a été mis en place dans le secteur de la gare de Meaux à cause d’un colis suspect. Cela a nécessité l’intervention d’une équipe de déminage. Une détonation a été entendu lorsqu’ils ont fait exploser le colis. Fort heureusement, ce n’était pas une bombe ! Cet incident a bloqué la circulation des voitures, bus et trains dans le secteur de gare. Juste à côté du lycée Moissan, ma plus petite fille avait sa séance de sport. Elle et ses camarades ont été bloqués un peu plus d’une heure le temps de l’intervention. Ce temps d’attente pour moi a l’extérieur n’était pas facile. J’ai prié. Lorsque le périmètre a été réouvert, je dois vous dire combien j’ai été content de retrouver ma fille. Cela m’a procuré de la joie.
Cette petite aventure m’a rappelé le sujet du message de ce jour : la joie du père. Il porte sur la parabole du fils prodigue que l’on retrouve dans l’évangile de Luc.
1 Tous les collecteurs d’impôts et les pécheurs s’approchaient de Jésus pour l’écouter. 2 Mais les pharisiens et les spécialistes de la loi murmuraient, disant : « Cet homme accueille des pécheurs et mange avec eux. »
3 Alors il leur dit cette parabole : 4 « Si l’un de vous a 100 brebis et qu’il en perde une, ne laisse-t-il pas les 99 autres dans le désert pour aller à la recherche de celle qui est perdue jusqu’à ce qu’il la retrouve ? 5 Lorsqu’il l’a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules 6 et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins et leur dit : ‘Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue.’7 De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de changer d’attitude.
8 » Ou bien, si une femme a 10 pièces d’argent et qu’elle en perde une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ? 9 Lorsqu’elle l’a retrouvée, elle appelle ses amies et ses voisines et dit : ‘Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce que j’avais perdue.’10 De même, je vous le dis, il y a de la joie parmi les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent. »
11 Il dit encore : « Un homme avait deux fils. 12 Le plus jeune dit à son père : ‘Mon père, donne-moi la part de l’héritage qui doit me revenir. ‘Le père leur partagea alors ses biens. 13 Peu de jours après, le plus jeune fils ramassa tout et partit pour un pays éloigné, où il gaspilla sa fortune en vivant dans la débauche. 14 Alors qu’il avait tout dépensé, une importante famine survint dans ce pays et il commença à se trouver dans le besoin. 15 Il alla se mettre au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. 16 Il aurait bien voulu se nourrir des caroubes que mangeaient les porcs, mais personne ne lui en donnait. 17 Il se mit à réfléchir et se dit : ‘Combien d’ouvriers chez mon père ont du pain en abondance et moi, ici, je meurs de faim ! 18 Je vais retourner vers mon père et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, 19 je ne suis plus digne d’être appelé ton fils, traite-moi comme l’un de tes ouvriers.’
20 Il se leva et alla vers son père. Alors qu’il était encore loin, son père le vit et fut rempli de compassion, il courut se jeter à son cou et l’embrassa. 21 Le fils lui dit : ‘Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.’22 Mais le père dit à ses serviteurs : ‘Apportez le plus beau vêtement et mettez-le-lui ; passez-lui un anneau au doigt et mettez-lui des sandales aux pieds. 23 Amenez le veau qu’on a engraissé et tuez-le ! Mangeons et réjouissons-nous, 24 car mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé. ‘Et ils commencèrent à faire la fête.
25 » Or le fils aîné était dans les champs. Lorsqu’il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses. 26 Il appela un des serviteurs et lui demanda ce qui se passait. 27 Le serviteur lui dit : ‘Ton frère est de retour et ton père a tué le veau engraissé parce qu’il l’a retrouvé en bonne santé.’28 Le fils aîné se mit en colère et il ne voulait pas entrer. Son père sortit le supplier d’entrer, 29 mais il répondit à son père : ‘Voilà tant d’années que je suis à ton service sans jamais désobéir à tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour que je fasse la fête avec mes amis. 30 Mais quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé tes biens avec des prostituées, pour lui tu as tué le veau engraissé ! ‘31 ‘Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi et tout ce que j’ai est à toi, 32 mais il fallait bien faire la fête et nous réjouir, parce que ton frère que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé.’ »
Accueillir ou ne pas accueillir les pécheurs
Comme à son habitude, Jésus enseigne et comme souvent plein de personnes s’approchent pour écouter. Parmi les auditeurs se trouvent des collecteurs d’impôts et des pécheurs.
Les collecteurs d’impôts, collectent les impôts pour Rome. Ce sont donc des collaborateurs. Le peuple juif les méprisait pour ça mais aussi parce qu’ils en profitaient pour s’en mettre plein les poches.
Les pharisiens (parti religieux pour une stricte application de la loi) et scribes (spécialistes de la loi) murmurent car ils veillent à rester purs selon les règles de l’Ancien Testament. Ils allaient même au-delà des prescriptions de la Loi de Moïse.
Les collecteurs d’impôts et les pécheurs étaient considérés comme impurs : il ne faut pas les accueillir ni manger avec eux ! Une scène similaire se retrouve dans Luke 5:27-32 : 27 Après cela, Jésus sortit et il vit un collecteur d’impôts du nom de Lévi assis au bureau des taxes. Il lui dit : « Suis-moi. » 28 Et laissant tout, il se leva et le suivit. 29 Lévi lui offrit un grand festin dans sa maison, et beaucoup de collecteurs d’impôts et d’autres personnes étaient à table avec eux. 30 Les pharisiens et leurs spécialistes de la loi murmurèrent et dirent à ses disciples : « Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les collecteurs d’impôts et les pécheurs ? » 31 Jésus prit la parole et leur dit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin de médecin, mais les malades. 32 Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs, à changer d’attitude. »
En accueillant et en mangeant avec ces personnes Jésus montrait qu’il accordait peu d’importance à leur notion de pureté. Ici dans notre passage, en réponse aux murmures des pharisiens, Jésus raconte trois paraboles qui mettent l’accent sur la joie.
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Un homme et une femme joyeux
Les deux premières paraboles ont une même structure. Ces deux personnes perdent une chose parmi tant d’autres (100 brebis et 10 pièces d’argent) :
– Une question oratoire, une fausse interrogation est posée : « ne va-t-il (elle) pas… jusqu’à ce qu’il (elle) la retrouve ? ». La réponse est évidente : bien entendu, ils vont le rechercher activement jusqu’à retrouver l’objet perdu.
– Lorsqu’ils le retrouvent cela leur apporte de la joie. Ils font la fête avec leurs amis et leurs voisins.
– Puis, Jésus compare (« de même ») cette joie avec la joie qu’il y’a au ciel lorsqu’un pécheur se repent, il y a une joie semblable au ciel : « 10 De même, je vous le dis, il y a de la joie parmi les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent. »
Se repentir signifie regretter d’avoir fait une chose avec le désir de ne pas recommencer. C’est faire demi-tour, changer d’attitude.
Il y a même plus de joie pour 1 seul repentant que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de repentance ! A vue humaine, on pourrait se dire que ce n’est pas très logique. D’après les notes de la Bible d’études Semeur : « qui n’ont pas besoin de repentance » parce qu’ils n’en ont pas conscience. D’autres passages bibliques illustrent cela :
– Luke 18:9 : » Il dit encore cette parabole, à l’intention de certaines personnes qui étaient convaincues d’être justes et qui méprisaient les autres « C’est la parabole du pharisien et du collecteur d’impôts.
– Psaumes 14:2-3 : » 2 Du haut du ciel, l’Eternel observe les hommes pour voir s’il y en a un qui est intelligent, qui cherche Dieu: 3 tous se sont éloignés, ensemble ils se sont pervertis ; il n’y en a aucun qui fasse le bien, pas même un seul. «
– Romans 3:10-12 : » 10 comme cela est écrit : Il n’y a pas de juste, pas même un seul ; 11 aucun n’est intelligent, aucun ne cherche Dieu ; 12 tous se sont détournés, ensemble ils se sont pervertis ; il n’y en a aucun qui fasse le bien, pas même un seul. «
En fait des 99 justes, il y en pas un seul !!! Les pharisiens se considéraient, à tort, comme des justes. Il pensait ainsi plaire Dieu.
D’après ces deux paraboles, ce qui plait à Dieu, ce qui lui apporte de la joie, c’est la repentance d’un pécheur.
Un père et deux fils
La Loi (Torah) encadre l’héritage, il était transmis exclusivement aux fils (sauf cas exceptionnel) à l’approche de la mort de leur père :
Deu 21v15-17 : » 15 Supposons qu’un homme, qui a deux femmes, aime l’une mais pas l’autre et qu’il ait des fils dont l’aîné soit de la femme qu’il n’aime pas. 16 Quand il partagera son bien entre ses fils, il ne pourra pas reconnaître comme premier-né le fils de celle qu’il aime à la place du fils de celle qu’il n’aime pas et qui est vraiment l’aîné. 17 Il reconnaîtra au contraire comme premier- né le fils de celle qu’il n’aime pas et il lui donnera une double portion de son bien, car ce fils est le premier de ses enfants. Le droit d’aînesse lui appartient. »
Le droit d’aînesse est une double part pour le premier né (l’aîné) : dans l’hypothèse où il y avait deux fils, les deux frères n’héritaient pas à part égale. L’héritage était partagé en trois parts : le premier fils, l’aîné, obtenait toujours une double part.
La Torah prévoie également le cas d’un homme qui mourrait sans laisser de fils : c’est l’histoire des filles de Tselophchad dans Nombres 27v1-4, v8-11 et 36.
Avant la mort de son père, le fils cadet veut sa part d’héritage : c’est une situation très humiliante pour le père. Dans le contexte de l’époque ce comportement est pour le moins inattendu ! D’autant plus que c’est le fils cadet.
Malgré cette humiliation, le père répond favorablement à la requête de son fils cadet, il leur partage ses biens.
Imaginez la réaction des pharisiens et des spécialistes de la Loi. Ils devaient être surpris par cette histoire et ce n’est que le début…
Le fils cadet
Le cadet « partit pour un pays éloigné ». Cette expression me rapelle l’arrivée d’un héros dans » le royaume de fort fort lointain « dans un célèbre dessin animé. Ce fils cadet s’éloigne de son père et de sa famille. Il part pour un pays éloigné, donc certainement un pays païen. Cette histoire devait être choquante à attendre pour les pharisiens. En effet, les juifs ne devaient pas avoir de relation avec les païens.
Le fils cadet vit dans la débauche (une autre chose choquante). La famine arrive, il n’a plus un rond et est obligé de se mettre au service d’un étranger (c’est également choquant).
De pire en pire : il doit « garder les porcs » : le porc est un animal considéré comme impur. Alors se rabaisser au point de vouloir manger leur nourriture… imaginez la réaction des Pharisiens. Les caroubes sont des gousses contenant une pulpe. Elles sont coriaces, épaisses et ne s’ouvre pas facilement.
Comme nous le voyons, dans cette parabole, le fils cadet est allé très loin et est tombé très très bas. Mais, le vrai problème de ce fils est de s’être éloigné de son père. Et fondamentalement c’est ça le péché. C’est à dire s’éloigner de Dieu en voulant être/devenir son propre chef. C’est être livré à soi-même comme le dit souvent l’apôtre Paul, comme par exemple dans Romans 7:5 : « 5 En effet, lorsque nous étions livrés à notre nature propre, les passions pécheresses éveillées par la loi agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la mort. «
Et cela à de tristes conséquences : qu’on appelle habituellement le péché : le vol, le mensonge…
La seule solution c’est de se rapprocher de Dieu, de faire demi-tour et de revenir à Lui. Et c’est la décision que va prendre ce fils cadet. Tombé bien bas le fils cadet « se met à réfléchir », et décide de retourner vers son père. Il décide de faire demi-tour et prépare sa confession en 3 point :
- J’ai péché contre le ciel et contre toi
- Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils
- Traite-moi comme l’un de tes ouvriers
Il retourne donc chez son père. Ensuite e texte nous dit ceci : « Alors qu’il était encore loin ». Cette expression me rapelle Romans 5:6-8 : » 6 En effet, alors que nous étions encore sans force, Christ est mort pour des pécheurs au moment fixé. 7 A peine mourrait-on pour un juste; peut-être accepterait-on de mourir pour quelqu’un de bien. 8 Mais voici comment Dieu prouve son amour envers nous : alors que nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. «
Les pharisiens devaient également être choqués par l’attitude de ce père. Dans une société ou la figure paternelle à une grande importance cela n’est pas concevable : non seulement il sort à la rencontre de son fils, mais en plus il y va en courant (il doit relever sa robe). Il se jette à son cou et l’embrasse. C’est très inhabituel, normalement ça devrait être l’inverse. Comme lors des retrouvailles de Jacob avec son fils Joseph. Pour Jacob (Israël), Joseph était mort : » 29 Joseph attela son char et y monta pour aller à la rencontre de son père Israël en Gosen. Dès qu’il le vit, il se jeta à son cou et pleura longtemps sur son épaule. 30 Israël dit à Joseph : « Je peux mourir maintenant, puisque tu es encore en vie et que j’ai vu ton visage. » » (Genèse 46:29-30).
La façon d’agir de ce père est totalement inacceptable dans la société juive de l’époque. Mais le père est tellement content et ému, qu’il exprime ainsi sa joie. Excusez-moi cette illustration (j’aime jouer au foot) : c’est un peu comme les joueurs de foot qui marquent un but, ils sont tellement contents que parfois ils font n’importe quoi… Et je ne parle même pas entraineurs !
Ici le père a une joie indescriptible et immense, celle de revoir son fils vivant.
Le fils commence alors à faire sa confession en trois points :
- J’ai péché contre le ciel et contre toi
- Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils
- Traite-moi…
Le père ne le laisse pas finir et le réhabilite immédiatement dans son rôle de fils. En faisant, cela le père lui dit sans l’exprimer : « tu es mon fils, tu n’as pas besoin de le mériter ».
C’est pareil avec Dieu. On n’a pas à mériter notre statut de fils. Ce qu’il attend de nous, c’est que l’on quitte » le royaume de fort fort lointain « pour revenir vers Lui. Il n’y a rien qui lui fasse plus plaisir !
Regardons maintenant l’attitude du fils aîné.
Le fils aîné
Le fils aîné se met en colère car son père ne lui a jamais rien donné pour qu’il puisse faire la fête avec ses amis, même pas un chevreau, en comparaison du veau engraissé. Remarquez que ce que le père a pris pour accueillir le cadet appartenait à l’aîné : v31 « tout ce que j’ai est à toi »
Il ne veut pas entrer à la maison et met ainsi une barrière entre lui et le père (et la famille). Le père sort à nouveau ver son autre fils. Et le supplie d’entrer. Voila une autre chose qui ne se fait pas…
L’ironie de la situation est que le cadet qui avait voulu revenir comme un serviteur, est accueilli comme un fils, alors que l’aîné, se comporte comme un serviteur : v29 « voilà tant d’années que je suis à ton service sans jamais désobéir à tes ordres ». Il était toujours avec le père mais il avait une attitude de serviteur, non pas de fils. En servant le père sans jamais lui désobéir le fils aîné pensait ainsi lui plaire.
Il ne veut pas voir son frère et ne comprend pas pourquoi son père est bon envers lui. Cela révèle sa profonde méconnaissance du père, et donc un manque de relation véritable avec lui.
C’est exactement le cas des pharisiens, ils pensent plaire à Dieu en obéissant à ses Loi. Mais ils ne connaissaient pas Dieu. Ils n’entretenaient pas une relation Père-Fils mais plutôt de Maître-Serviteur. Ainsi, ils étaient convaincus d’être justes. Mais il se trompaient lourdement comme ont peut le lire dans ces trois passages :
– Romains 3:20 : » En effet, personne ne sera considéré comme juste devant lui sur la base des œuvres de la loi, puisque c’est par l’intermédiaire de la loi que vient la connaissance du péché. «
– Psaumes 51:18-19 : » 18 Si tu avais voulu des sacrifices, je t’en aurais offert, mais tu ne prends pas plaisir aux holocaustes. 19 Les sacrifices agréables à Dieu, c’est un esprit brisé. O Dieu, tu ne dédaignes pas un cœur brisé et humilié. «
– Matthieu 9:13 : » Allez, et apprenez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs, [à changer d’attitude]. «
Lorsque l’on connait Dieu, on sait que ce qui lui plaît, c’est lorsque nous nous humilions pour demander pardon pour notre péché et demeurer en relation avec Lui.
Conclusion
La joie de l’homme pour sa brebis retrouvée, la joie de la femme qui retrouve sa pièce, le père qui court heureux : ce sont des images fortes pour décrire l’immense joie qu’il y a au ciel, la joie indescriptible qu’éprouve notre Père céleste, lorsque nous nous revenons vers lui, lorsque nous nous repentons.
Les pharisiens veulent faire plaisir à Dieu en accomplissant les œuvres de la Loi. Mais leur manque d’amour révèle une profonde méconnaissance de Dieu.
En accueillant des pécheurs, Jésus montre combien il est en harmonie avec son Père.
Qu’est-ce que ça change pour nous ?
Savoir qu’il y a une joie immense dans le ciel, lorsque je quitte le Royaume de fort fort lointain et que je reviens à Dieu. Cela m’encourage encore plus à revenir immédiatement et à le faire à chaque fois que cela est nécessaire. Car je sais maintenant que, peu importe la distance que j’ai parcouru pour m’éloigner de Lui, Dieu le père m’attend à la porte, il guette à la fenêtre, pour voir si je reviens… Si nous sommes loin c’est vraiment le bon moment de revenir.
Si nous avons servi Dieu d’une mauvaise manière, c’est vraiment le bon moment pour changer d’attitude. Ne cherchons pas à lui plaire de la mauvaise manière, comme les pharisiens, par nos œuvres. Car Il ne nous aimera pas plus par ce que nous faisons telle ou telle chose pour lui.
Mais au contraire, mettons-nous à son service par ce que nous savons combien Il nous aime, combien il est rempli de compassion pour nous.
Amen.
Pour répondre à ce message je vous invite à écouter ce très beau chant :