
La multiplication des pains
Le miracle de la multiplication des pains que nous venons de lire dans l’Evangile selon Jean a pour contexte la guérison d’un homme malade depuis 38 ans qui doit se rendre dans l’eau de la piscine de Bethesda, dès qu’elle remue, afin d’être guéri. Cependant, il n’en a pas la force et son tour est sans cesse repoussé – Bethesda signifie « lieu de la grâce » (בית חסדא)
La multiplication des pains est aussi relatée dans les Evangiles synoptiques mais elle se situe après l’exécution de Jean-Baptiste et l’envoi des 12.
Seul, Jean situe cet événement après le miracle accompli à la piscine de Bethesda. Et là encore, les synoptiques ne relatent pas ce miracle du « lieu de la grâce ». Jean est le seul à rapporter cet évènement.
8 Alors la parole de l’Eternel lui fut adressée en ces mots: 9 Lève-toi, va à Sarepta, qui appartient à Sidon, et demeure là. Voici, j’y ai ordonné à une femme veuve de te nourrir. 10 Il se leva, et il alla à Sarepta. Comme il arrivait à l’entrée de la ville, voici, il y avait là une femme veuve qui ramassait du bois. Il l’appela, et dit: Va me chercher, je te prie, un peu d’eau dans un vase, afin que je boive. 11 Et elle alla en chercher. Il l’appela de nouveau, et dit: Apporte-moi, je te prie, un morceau de pain dans ta main. 12 Et elle répondit: L’Eternel, ton Dieu, est vivant! je n’ai rien de cuit, je n’ai qu’une poignée de farine dans un pot et un peu d’huile dans une cruche. Et voici, je ramasse deux morceaux de bois, puis je rentrerai et je préparerai cela pour moi et pour mon fils; nous mangerons, après quoi nous mourrons. 13 Elie lui dit: Ne crains point, rentre, fais comme tu as dit. Seulement, prépare-moi d’abord avec cela un petit gâteau, et tu me l’apporteras; tu en feras ensuite pour toi et pour ton fils. 14 Car ainsi parle l’Eternel, le Dieu d’Israël: La farine qui est dans le pot ne manquera point et l’huile qui est dans la cruche ne diminuera point, jusqu’au jour où l’Eternel fera tomber de la pluie sur la face du sol. 15 Elle alla, et elle fit selon la parole d’Elie. Et pendant longtemps elle eut de quoi manger, elle et sa famille, aussi bien qu’Elie. 16 La farine qui était dans le pot ne manqua point, et l’huile qui était dans la cruche ne diminua point, selon la parole que l’Eternel avait prononcée par Elie.
42 Un homme arriva de Baal-Schalischa. Il apporta du pain des prémices à l’homme de Dieu, vingt pains d’orge, et des épis nouveaux dans son sac. Elisée dit: Donne à ces gens, et qu’ils mangent. 43 Son serviteur répondit: Comment pourrais-je en donner à cent personnes? Mais Elisée dit: Donne à ces gens, et qu’ils mangent; car ainsi parle l’Eternel: On mangera, et on en aura de reste. 44 Il mit alors les pains devant eux; et ils mangèrent et en eurent de reste, selon la parole de l’Eternel.
1 Après cela, Jésus s’en alla de l’autre côté de la mer de Galilée, ou mer de Tibériade. 2 Une grande foule le suivait, parce qu’elle voyait les miracles qu’il opérait sur les malades. 3 Jésus monta sur la montagne, et là il s’assit avec ses disciples.
4 Or, la Pâque, la fête des Juifs était proche.
5 Ayant levé les yeux, et voyant qu’une grande foule venait à lui, Jésus dit à Philippe: Où achèterons-nous des pains, pour que ces gens aient à manger? 6 Il disait cela pour l’éprouver, car il savait ce qu’il allait faire. 7 Philippe lui répondit: Les pains qu’on aurait pour deux cents deniers ne suffiraient pas pour que chacun en reçoive un peu. 8 Un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit: 9 Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens? 10 Jésus dit: Faites-les asseoir. Il y avait dans ce lieu beaucoup d’herbe. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. 11 Jésus prit les pains, rendit grâces, et les distribua à ceux qui étaient assis; il leur donna de même des poissons, autant qu’ils en voulurent. 12 Lorsqu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples: Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde. 13 Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restèrent des cinq pains d’orge, après que tous eurent mangé.
Chaque Evangile aborde l’histoire de Jésus sous un angle différent. Ici, Jean place le miracle de la multiplication des pains après le miracle de la guérison accomplie à la piscine de Bethesda pour mettre en relief un point précis.
Certains s’interrogent quant à la véracité des Evangiles. Or, les 4 Evangiles sont complémentaires et sont parole de Vérité. Ils nous renseignent et nous enseignent sur Jésus.
Lors de la guérison à la piscine de Bethesda, Jésus demande à l’homme malade « veux-tu être guéri ? » C’est une question plutôt étrange, demandez à un malade s’il désire être guéri, la réponse est invariablement oui, normalement.
Et Jésus guérit l’homme. Remarquez qu’il n’est même pas question de la foi de l’homme. Une grande foule assiste au miracle, à Bethesda, au lieu de la grâce. Et comme à l’accoutumée, Jésus guérit un jour de shabbat.
Jésus quitte ensuite Jérusalem pour la Galilée. Mais la foule suit Jésus de Jérusalem en Galilée.
Elle est là, assemblée loin de chez elle et sans nourriture.
Jésus interroge alors Philippe pour savoir où ils peuvent acheter de la nourriture pour ces gens. Philippe est décontenancé car nourrir une telle foule représente une somme considérable. En effet, il est indiqué que 5000 hommes suivent Jésus et cela ne comprend ni les femmes, ni les enfants. Les disciples n’ont en aucun cas l’argent nécessaire.
Dans ce passage, plusieurs scènes sont juxtaposées.
Il y a Jésus et la foule, certes, mais, il y a Jésus et ses disciples, et plus particulièrement, deux d’entre eux, Philippe et André.
De même, il est parlé d’un jeune garçon qui a 5 pains et 2 poissons.
Là encore, les Evangiles synoptiques ne parlent pas de ce jeune garçon.
La multiplication des pains dans l’Evangile selon Jean est à mettre en lien avec les textes de l’Ecriture, notamment ceux que nous avons lus. Mais ni les disciples, et encore moins la foule, ne perçoivent cela.
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Jésus et les disciples
Ici, Jésus éprouve Philippe qui n’a pas encore discerné en Jésus, la Providence incarnée. En ce qui concerne André, il semble avoir une compréhension quelque peu différente et indique à Jésus qu’un jeune garçon a 5 pains et 2 poissons.
Jésus aurait pu lui répondre « Que veux-tu que je fasse avec si peu ? Tu te moques de moi ! » André n’a pas craint un quelconque reproche et s’est approché confiant vers Jésus, sinon, pourquoi venir le trouver et lui dire « mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? » André n’espère-t-il pas quelque chose ?
Ce qui transparaît dans ce texte est que Philippe a une compréhension très terre à terre de la situation, alors qu’André a déjà une compréhension, ou tout du moins, un début de perception, de qui est Jésus.
Jésus observe ses disciples plus qu’il n’observe la foule.
L’épisode de la multiplication des pains fait résonner le passage de la tentation de Jésus dans l’Evangile selon Matthieu, « Le tentateur, s’étant approché lui dit : Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. » (Mat 4,3)
Des pierres, ce n’est pas ce qui manque en Israël. Jésus aurait pu prendre des pierres et susciter des pains ou des poissons. Or, Jésus, n’a jamais eu cette intention, n’a jamais eu cette tentation.
Il va opérer un miracle à partir de cinq pains et deux poissons qu’un jeune garçon apporte à André. Ce jeune garçon est-il le seul qui, avec le peu qu’il a, espère beaucoup ? Toujours est-il, que c’est lui qui apporte les ingrédients qui vont conduire au miracle.
Il semble avoir été le seul à l’écoute du besoin, le seul à avoir décidé de partager le peu qu’il avait. Et Jésus va honorer son don et le faire fructifier.
Jésus, Providence divine parmi les hommes, ne fait pas apparaître de la nourriture, il prend de ce qu’il a déjà créé pour le multiplier.
Ici encore, le peuple se trouve sur un « lieu de la grâce », sur un Bethesda.
Dieu a tout créé par sa Parole, et Jésus, au milieu des hommes, accomplit un miracle, pour que ceux qui le voient, croient.
Le miracle opéré par Jésus fait écho, à celui d’Elie (1Rois17,8-16) comme à celui d’Elisée (2Rois 4,42-44)
Il a été lu dans les deux livres des Rois « ainsi parle l’Eternel », car l’Eternel avait décidé de bénir, de faire grâce. Mais Jésus ne dit pas « ainsi parle l’Eternel » car il est lui-même Dieu, et il fait grâce.
C’est ici la Providence divine qui donne avec abondance, qui donne au-delà de toute espérance. La Providence divine se lit à travers toute la Bible. Un seul exemple, le peuple dans le désert a reçu la manne quotidiennement. Cette manne a même été déposée dans l’Arche pour servir de témoignage.
En venant voir Jésus pour lui annoncer qu’il y avait 5 pains et 2 poissons, André a-t-il conscience que la Providence divine habite Jésus ? André a-t-il compris lorsque Jésus dit par la suite « je suis le pain de vie » ?
Si les disciples ont éprouvé quelques difficultés à comprendre qui était Jésus, comment la foule aurait-elle pu comprendre ?
Jésus et la foule
Comme il a été dit précédemment, la foule qui suit Jésus était présente à la piscine de Bethesda. La foule a vu que Jésus guérit.
Jésus aurait pu dire à la foule de rentrer chez elle plutôt que de la laisser le suivre. De plus, Jésus savait que la foule voudrait le faire roi. Alors pourquoi leur donner à manger ? Jésus a compassion.
Dans l’Evangile selon Matthieu on peut lire « Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger. » (Mt 9,36)
Maintenant, la foule sait que Jésus guérit, mais aussi, qu’il nourrit.
Cependant, la compréhension spirituelle demeure voilée à son esprit. La foule désire simplement garder celui qui lui procure un tel confort dans le monde physique, par la guérison, et matériel, par la nourriture. La foule reconnaît le prophète annoncé dans les Ecritures mais ne perçoit pas le Fils de Dieu, la Providence divine, au milieu d’elle.
Jésus ne fait rien dans la précipitation. Jésus met la foule dans une situation d’attente, d’espérance. Il dit « Faites les asseoir ». Cette simple demande a dû prendre du temps. 5000 hommes à faire asseoir, sans compter les femmes et les enfants.
Mais une fois assise, les yeux tournée vers Jésus, la foule a pu vivre une communion avec lui au moment même où il a rendu grâce.
La foule ne pouvait rester debout et vivre ce moment comme n’importe quel moment. La foule a dû s’interroger sur ce que désirait faire Jésus. Faire un miracle ? Dire une parole, une parabole ? Rien n’est dit sur ce que la foule attendait.
Le peu est devenu abondance. On peut aussi se demander quelle a été la réaction du jeune garçon lorsqu’il a vu ses 5 pains et ses 2 poissons nourrir une telle foule.
De plus, l’attitude de Jésus a de quoi surprendre. D’habitude, on rend grâce lorsque la nourriture est déjà présente ! Jésus a un don certain pour chambouler nos pensées, nos attentes, nos clichés, nos compréhensions.
Jésus a une attitude reconnaissante envers son Père en permanence, pas seulement après qu’il ait accordé une bénédiction. Jésus rend grâce avant que la bénédiction n’ait lieu.
Ici, il n’est pas dit que Jésus s’assoit pour rendre grâce. Tout son être est tourné vers son Père. Comme à son habitude, il lève les yeux et les mains vers le Père et le remercie. Jésus sait déjà qu’il va obtenir ce qu’il demande car le Père l’aime.
Un passage de l’Evangile selon Jean prouve cela. En effet, avant d’ordonner à Lazare de sortir du sépulcre, Jésus s’adresse à son Père et dit : « Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Pour moi, je savais que tu m’exauces toujours; mais j’ai parlé à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. » (Jn 11,41-42)
Jésus rend grâce devant la foule afin qu’ils croient que c’est son Père qui l’a envoyé mais il sait que son Père l’a déjà exaucé.
On peut aussi se demander pourquoi, par la suite, Jésus veut que les restes soient récupérés. S’il a pu multiplier les pains une fois, il peut recommencer, alors les restes… quelle importance !
D’ailleurs, pourquoi ne pas nourrir tout Israël tous les jours s’il lui suffit de rendre grâce et d’obtenir une nourriture abondante !
Mais est-ce pour cela que Jésus est venu ? Est-ce cela le sens de ce miracle ? Non, bien sûr, c’est afin qu’ils croient que c’est son Père qui l’a envoyé.
Jésus connaît toute chose et veut donner une dimension spirituelle à la multiplication des pains. Il dit de ramasser les restes, de ne rien gaspiller. Cela signifie que Dieu a donné au-delà du besoin de cette foule. Mais cela signifie surtout que la grâce de Dieu ne peut être gaspillée, piétinée.
De même, Jésus dira après ce miracle, alors que la foule le suit et le poursuit dans des barques « je suis le pain de vie » (Jn 6,35).
Mais la compréhension spirituelle de la foule est inexistante et elle rejette Jésus car « n’est-il pas le fils de Joseph ? » (Jn 6,42)
Pour le chrétien, deux visions apparaissent et s’opposent.
– Il y a ceux qui voient le miracle comme un don dont il faut profiter sur le moment et cela n’est qu’une manière égoïste de profiter du don de Dieu.
– Il y a ceux qui voient le miracle comme un don de Dieu manifesté et ce, comme le dit Jésus, parce qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. Ceux-là héritent la vie éternelle.
- L’égoïste voit le don comme une aubaine pour lui-même.
- Celui qui a la foi voit le don comme une grâce à partager.
Pourrait-on voir un miracle dans nos vies et dans notre communauté ?
Il n’est pas ici question de multiplication de pains et de poissons dans notre Eglise. Toutefois, Jésus veut nous apprendre plusieurs choses.
Au regard de ce miracle, de cet acte d’amour, de compassion, de grâce, Jésus nous appelle à regarder à lui afin de l’imiter en invoquant l’Eternel, tout comme l’ont aussi fait Elie et Elisée.
A quoi pouvons-nous nous attendre sinon à la grâce de Dieu. Dieu, n’est-il pas le Dieu de l’impossible ?
Mais avant, faisons comme le jeune garçon, apportons-lui nos « 5 pains et nos deux poissons », c’est-à-dire, ce que nous sommes, des vies défaillantes, limitées, afin que Dieu remplisse nos vies et les rendent débordantes, sanctifiées. Le Psaume 37 au verset 5 dit « mets en l’Eternel ta confiance et il agira ». et dans le livre d’Esaïe « C’est dans la confiance que sera votre force » (Es30,15)
Sommes-nous conscients que si nous vivons en Lui, pour Lui, nous aussi pouvons rendre grâce avant l’obtention de ce que nous demandons, si toutefois, nous demandons selon la volonté du Père. Cela est possible car Jésus nous dit « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. » (Jn 15,7)
Il faut se rappeler que Jésus n’a jamais rien demandé pour lui sauf une fois, lorsqu’il a dit « Père, je veux que là où je suis ceux que tu m’as donnés soient aussi avec moi. » (Jn 17,24a)
Mais il faut bien comprendre que cette demande révélait l’amour que Jésus avait pour ses disciples. De plus, cette demande était conforme à la volonté de son Père car, en son Fils, le Père a adopté les disciples et a fait d’eux ses enfants.
Dans ce récit de la multiplication des pains, Jésus nous invite à recevoir la nourriture qu’il a en réserve pour nous.
Ce récit montre qu’il donne au-delà de ce que nous demandons. Il y a donc des restes. Qu’allons-nous en faire, les mettre de côté, les négliger ?
- Si Jésus est le pain de vie, si Jésus donne en abondance, n’est-ce pas pour que nous sachions que sa grâce est inépuisable ?
- Si Jésus est le pain de vie, si Jésus nous donne son Esprit qui est vie, n’est-ce pas le fruit de cet Esprit qui doit apparaître dans nos vies ?
- Si Jésus est le pain de vie qui est donné sans mesure, pour la gloire de Dieu, alors le fruit que nous-mêmes allons porter peut-il refléter autre chose que la gloire de Dieu ?
Jésus nous le dit clairement « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » (Jn.15,5)
Au cours de son ministère terrestre, Jésus était rempli de la plénitude de l’Esprit-Saint. Or le fruit de l’Esprit n’est-il pas « l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, (l’amabilité), la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance, (la maîtrise de soi). » (Ga 5,22)
Jésus nous invite, tout comme il l’a fait avec la foule, à nous asseoir et à fixer notre regard sur lui afin de recevoir la nourriture qu’il désire nous donner afin que nous soyons rassasiés.
Lorsque le peuple de Dieu est entré en Terre Promise, Dieu lui a dit « Lorsque tu mangeras et te rassasieras, tu béniras l’Éternel, ton Dieu, pour le bon pays qu’il t’a donné. » (Dt 8,10)
- Le Seigneur nous rassasie. Bénissons l’Eternel.
- La Parole du Seigneur est vivante, nourrissons-nous de cette Parole qui rassasie. Bénissons l’Eternel.
- Le Seigneur nous fait entrer dans le Pays promis, dans son Royaume éternel. Bénissons l’Eternel.
- Le Seigneur nous donne la vie éternelle. Bénissons l’Eternel.
Bénissons le Seigneur, l’Eternel, et obéissons-lui de tout notre cœur. Ainsi, nourris par lui, il nous conduira à porter du fruit qui sera abondant dans nos vies.
Jésus, le pain de vie qui nourrit, nous donne la force de marcher sur le chemin qui conduit au Royaume éternel, dans la présence du Père, à cause de la nourriture abondante qu’il nous donne.
Que chacun de nous se nourrisse du pain de vie, de cette manne, qui se renouvelle chaque jour, qui se multiplie et nous rassasie.
Rendons grâce à l’Eternel, bénissons l’Eternel qui prend soin de ses enfants. Tenons-nous dans sa présence, dans le « lieu de la grâce», dans le Bethesda spirituel.
Et avec l’Apôtre Paul, dans l’Epître aux Ephésiens, proclamons « Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons, à lui soit la gloire dans l’Église et en Jésus Christ, dans toutes les générations, aux siècles des siècles ! Amen ! » (Ep 3,20-2)