Marthe et Marie, une histoire de service et de disciple

C’est sur le texte de Luc que la méditation de ce matin portera.

Ce texte très court, puisqu’il ne comporte que cinq versets, parle de l’hospitalité dans la maison de Marthe.

Et c’est pourtant au travers de ce récit que Luc veut mettre en lumière un point précis.

Différentes compréhensions de ce texte ont été données selon les époques. Deux d’entre elles seront abordées, puis, un regard autre sera porté sur le texte.

Dans un premier temps, il faut resituer ce passage dans son contexte. Et ici, le contexte est double.

Jean 11 : 1-33

1 Il y avait un homme malade, Lazare, de Béthanie, village de Marie et de Marthe, sa soeur. 2 C’était cette Marie qui oignit de parfum le Seigneur et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux, et c’était son frère Lazare qui était malade. 3 Les soeurs envoyèrent dire à Jésus: Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade. 4 Après avoir entendu cela, Jésus dit: Cette maladie n’est point à la mort; mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle. 5 Or, Jésus aimait Marthe, et sa soeur, et Lazare. 6 Lors donc qu’il eut appris que Lazare était malade, il resta deux jours encore dans le lieu où il était, 7 et il dit ensuite aux disciples: Retournons en Judée. 8 Les disciples lui dirent: Rabbi, les Juifs tout récemment cherchaient à te lapider, et tu retournes en Judée! 9 Jésus répondit: N’y a-t-il pas douze heures au jour? Si quelqu’un marche pendant le jour, il ne bronche point, parce qu’il voit la lumière de ce monde; 10 mais, si quelqu’un marche pendant la nuit, il bronche, parce que la lumière n’est pas en lui. 11 Après ces paroles, il leur dit: Lazare, notre ami, dort; mais je vais le réveiller. 12 Les disciples lui dirent: Seigneur, s’il dort, il sera guéri. 13 Jésus avait parlé de sa mort, mais ils crurent qu’il parlait de l’assoupissement du sommeil. 14 Alors Jésus leur dit ouvertement: Lazare est mort. 15 Et, à cause de vous, afin que vous croyiez, je me réjouis de ce que je n’étais pas là. Mais allons vers lui. 16 Sur quoi Thomas, appelé Didyme, dit aux autres disciples: Allons aussi, afin de mourir avec lui. 17 Jésus, étant arrivé, trouva que Lazare était déjà depuis quatre jours dans le sépulcre. 18 Et, comme Béthanie était près de Jérusalem, à quinze stades environ, 19 beaucoup de Juifs étaient venus vers Marthe et Marie, pour les consoler de la mort de leur frère. 20 Lorsque Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla au-devant de lui, tandis que Marie se tenait assise à la maison. 21 Marthe dit à Jésus: Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. 22 Mais, maintenant même, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. 23 Jésus lui dit: Ton frère ressuscitera. 24 Je sais, lui répondit Marthe, qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. 25 Jésus lui dit: Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort; 26 et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela? 27 Elle lui dit: Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde. 28 Ayant ainsi parlé, elle s’en alla. Puis elle appela secrètement Marie, sa soeur, et lui dit: Le maître est ici, et il te demande. 29 Dès que Marie eut entendu, elle se leva promptement, et alla vers lui. 30 Car Jésus n’était pas encore entré dans le village, mais il était dans le lieu où Marthe l’avait rencontré. 31 Les Juifs qui étaient avec Marie dans la maison et qui la consolaient, l’ayant vue se lever promptement et sortir, la suivirent, disant: Elle va au sépulcre, pour y pleurer. 32 Lorsque Marie fut arrivée là où était Jésus, et qu’elle le vit, elle tomba à ses pieds, et lui dit: Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. 33 Jésus, la voyant pleurer, elle et les Juifs qui étaient venus avec elle, frémit en son esprit, et fut tout ému.

Luc 10 : 38-42

38 Comme Jésus était en chemin avec ses disciples, il entra dans un village, et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison. 39 Elle avait une soeur, nommée Marie, qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. 40 Marthe, occupée à divers soins domestiques, survint et dit: Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma soeur me laisse seule pour servir? Dis-lui donc de m’aider. 41 Le Seigneur lui répondit: Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses. 42 Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée.

– En premier lieu, Jésus envoie 70 disciples, deux par deux, en mission qui reviennent remplis de joie à cause de ce qu’ils ont vécu.

Ce passage parle de disciples que Jésus choisit et envoie.

Ce qu’il faut en retenir : Jésus souligne que le plus important pour eux tous est de savoir que leurs noms sont inscrits dans le ciel.

– En second lieu, Jésus partage une parabole, celle du bon Samaritain.

Ce passage parle de vie de service, être au service du prochain avec un amour désintéressé.

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Ce qu’il faut en retenir : cette parabole est introduite par la question d’un docteur de la Loi qui demande à Jésus «Maître, que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle ? » Comme bien souvent, Jésus répond par une question « Qu’est-il écrit dans la Loi ? » Et le docteur résume la Loi de Dieu « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même. » Jésus lui dit, « fais cela et tu vivras. »

Obtenir la vie éternelle c’est de mettre la Loi de Dieu en pratique. Aimer son prochain comme soi-même fait partie de cette Loi.

Ici, les deux contextes, celui de vie de disciple et celui de vie de service mettent en lumière la même finalité qui est d’avoir son nom inscrit dans le ciel, d’avoir la vie éternelle. La vie de disciple n’est pas plus que la vie de service et réciproquement.

Suite à ce double contexte suivent les 5 versets qui viennent d’être lus et qui concernent Marthe et Marie.

Et contrairement à ce que l’on peut croire, contrairement à la compréhension qui a été donnée au fil des siècles, il s’agit d’une histoire de disciple et de service. Ces cinq versets reprennent le double contexte qui vient d’être vu.

Les noms de Marthe et Marie ne figurent que dans deux Evangiles, Luc et Jean. Elles ont une intimité très grande avec Jésus, leurs propos en témoignent.

Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, il est intéressant de voir ce que les siècles précédents ont enseigné au sujet de ces deux femmes, quelles lectures ont été faites de cette péricope, de ces 5 versets.

La première lecture est celle qui va du Moyen-Age à l’époque classique, époque qui se situe entre 1750-1800.

Cette période est l’affirmation de la supériorité et de la priorité du spirituel par rapport au matériel représenté par la vie physique, affective, intellectuelle et sociale.

L’histoire de Marthe et Marie est donc comprise à travers ce prisme.

Marthe est le modèle « matériel »

Elle accomplit toutes ses tâches et, s’il lui reste un peu de temps, elle se tournera vers la Parole et priera.

Marthe représente les « laïcs » qui sont éloignés de l’unique nécessaire.

Marie est le modèle « spirituel »

Elle accorde du temps à la Parole et à la prière avant de commencer son ouvrage.

Marie représente le moine ou la moniale dans son couvent.

Cette vision conduit à la conclusion que la vie monastique est supérieure à la vie du monde

Calvin pense que ce passage est perverti par cette compréhension. Il affirme qu’il ne faut pas opposer le spirituel au matériel.

La seconde lecture est celle du XIXème siècle.

Marthe et Marie sont deux caractères différents.

Marthe représenterait des personnes toujours au travail, en mouvement. Aujourd’hui, on parlerait de personnes « hyperactives ».

Marie représenterait des personnes douces, méditatives, contemplatives, qui ont une vie intérieure plus riche que les « Marthe ».

A moment donné, Marthe a même représenté l’agitation occidentale et Marie l’indolence orientale.

Au regard de ces lectures, il serait possible de penser qu’une hiérarchie existe entre les « Marthe » et les « Marie », d’autant que Jésus dit de Marie qu’elle a choisi la meilleure part.

La question qui se pose est de savoir s’il est permis de définir un profil de Marthe et de Marie avec cinq versets, donc un texte court et condensé.

Le texte semble pourtant vouloir dire des choses précises.

Marthe reçoit Jésus dans SA maison. Il est habituel d’entendre parler de Marie, Marthe et Lazare, mais ici, c’est chez Marthe que Jésus est reçu.

Dans le contexte que nous avons vu, Jésus a envoyé 70 disciples qui reviennent de mission, joyeux, et pendant que Jésus leur parle, un docteur de la loi se lève pour interroger Jésus, d’où la parabole du bon Samaritain.

Jésus est en chemin avec ses disciples et arrive à Béthanie, chez Marthe. Il semble difficile d’imaginer que Jésus est accueilli et que les 70 disciples, sans parler des 12 apôtres, soient restés dehors à l’attendre. Les règles de l’hospitalité de cette époque ne permettent pas une telle compréhension.

Si la péricope ne fait apparaître que Jésus, Marthe et Marie, il ne faut toutefois pas oublier le contexte de ce récit.

Ici, Marthe a sa propre maison. Elle s’occupe de l’intendance et veut accueillir Jésus, lui donner le meilleur d’elle-même. Un peu d’aide ne serait pas de refus au vu de la charge de travail. Mais la voilà seule, car sa sœur a décidé de s’asseoir aux pieds de Jésus et de l’écouter.

Il est facile de s’imaginer que Marthe n’apprécie pas forcément de se retrouver seule pour s’occuper de tout, surtout si, contrairement à ces cinq versets où seuls trois personnages apparaissent, il y a plus de 80 personnes à nourrir.

Marthe apparaît avec un caractère bien trempé. Elle n’envoie pas dire ce qu’elle a à dire. Cette façon d’être se retrouve d’ailleurs dans l’Evangile selon Jean. Jésus et Marthe sont de vrais amis.

Le texte dit que Marthe s’adresse à Jésus et non à Marie. L’attention de Marie est focalisée sur Jésus. Elle se nourrit de la Parole que donne Jésus. Elle se rassasie, et ce qui est autour n’existe plus.

Marthe, en une phrase, réussit un tour de force, elle reproche à Jésus et sa sœur de discuter alors qu’elle, elle se démène pour leur offrir un repas. Il faudrait peut-être prendre conscience de la situation non ?

Le texte ne nous dit pas que Marie répond à sa sœur, non, c’est Jésus qui répond et qui en lui disant « Marthe, Marthe », par deux fois, pour attirer son attention. Car Marthe, contrairement à sa sœur Marie qui est focalisée sur la nourriture que lui donne Jésus, est focalisée sur la nourriture qu’elle prépare pour tout le monde.

La question est aussi de savoir si le sens de la visite de Jésus est d’être accueilli por être servi ou si Jésus est venu pour servir et nourrir par sa parole. Mais ce matin, cette question ne sera pas abordée.

Toujours est-il que Jésus ne fait aucun reproche à Marthe lorsqu’il lui dit qu’elle s’agite et que sa sœur a choisi la meilleure part.

Mais comme il a été dit au début, ces cinq petits versets qui n’existe que chez Luc, signifient quelque chose de particulier.

Luc prend soin de dire que Marie est assise aux pieds de Jésus.

Etait-ce la place d’une femme ? A cette époque la femme ne recevait pas l’enseignement de la Torah, elle était réservée aux hommes.

Quelqu’un a-t-il lu, dans l’Evangile, au fil des siècles, que Jésus a dit à Marie qu’elle n’était pas à sa place ?

Quelqu’un a-t-il voulu comprendre, au fil des siècles, ce que signifiait le fait que Marie soit aux pieds de Jésus et qu’il lui dise qu’elle a choisi la meilleure part ?

Pour une meilleure compréhension, une parenthèse est nécessaire.

L’Apôtre Paul, qui s’appelait autrefois Saul de Tarse dit de lui « je suis Juif, né à Tarse en Cilicie; mais j’ai été élevé dans cette ville-ci, et instruit aux pieds de Gamaliel dans la connaissance exacte de la loi de nos pères … » Ac22.3

Gamaliel était un Pharisien de renom, rabbin à l’époque de Jésus. Il a présidé le Sanhedrin et faisait autorité en Israël.

Comme tout disciple, Paul a été enseigné aux pieds d’un maître. Fin de la parenthèse.

Et c’est ce que Luc veut montrer dans la posture de Marie. Elle a choisi d’être disciple, elle a choisi la bonne part.

La posture de Marie est donc la clef de lecture de cette courte péricope, de ce court passage.

Ici, Jésus légitime la place de Marie comme disciple, au même titre que les autres disciples. En effet, il est probable que Marie était assisse au milieu des autres disciples, tous des hommes.

Aujourd’hui encore, certains chrétiens pensent que la place de la femme est d’être à la maison, mère au foyer, occupée aux tâches subalternes.

Si Luc est en avance sur son temps, il n’a restitué à son « cher Théophile » que des faits exacts, vérifiés.

Luc montre que Jésus redonne la place qui est due aux femmes, il ôte l’indignité que les hommes avaient mise sur elles, il bannit leur exclusion et les réintègre à leur place, place qu’elles n’auraient jamais dû quitter.

Tout au long du NT, l’importance de la dignité humaine apparait, qu’il s’agisse de femmes, d’enfants, d’esclaves, de pauvres, et ici, dans le contexte, des Samaritains. Le mépris ne peut être ni envisagé, et encore moins intégré, dans le message de la Bonne Nouvelle.

Bien que Jésus ait choisi des hommes comme disciples, culture de l’époque oblige, des femmes ont toujours suivi Jésus et ont écouté son enseignement. Elles ont toujours eu une place auprès de Lui, il les a toujours aimées.

Luc montre aussi que Jésus ne permet pas qu’on enferme quelqu’un dans un rôle, à une place prédéfinie.

C’est ce que Marthe a dû apprendre, comprendre et accepter. Qui peut imposer une place à l’autre ?

Nul ne doit se conformer à la pensée, au schéma établi par d’autres. Chacun doit se conformer à la Parole de Dieu, c’est cela qui donne LE sens de la vie pour  le chrétien.

Chaque chrétien est une pierre vivante qui doit prendre sa place dans l’édifice de Dieu. Nul ne peut dire à l’autre où est sa place, il faut que chacun la cherche et la trouve. « cherchez et vous trouverez » dit Jésus.

Jésus est venu pour affranchir sa création asservie. Il a payé le prix afin que l’Homme soit libre, libre d’entrer dans la présence de Dieu, de se nourrir, de se désaltérer gratuitement à la source d’eau vive.

Hommes et femmes, tous sont conviés à la liberté.

Dans ce chapitre qui inclut l’histoire de Marthe et Marie, il faut se rappeler que les disciples doivent se réjouir de ce que leurs noms sont inscrits dans le ciel et que les serviteurs ont aussi la vie éternelle en mettant en pratique la Loi de Dieu, qu’est le don de soi, par leur amour désintéressé, car ce qu’ils donnent ne peut être fait que par amour sinon cela ne sert de rien. C’est ce que Paul dira aux corinthiens « si je n’ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit … si je n’ai pas la charité, je ne suis rien … si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien … » 1Co13,1-2-3

– Marie a écouté l’enseignement de Jésus avec amour.

– Marthe a préparé l’accueil de Jésus avec amour.

Que l’on soit disciple ou que l’on soit serviteur, le but est le même, ces deux façons d’être ne s’opposent pas mais se complètent. C’est ce que disait aussi Calvin.

Le chrétien accomplit des œuvres qui ne doivent pas être séparées de la source principale. En effet, la Parole dit « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions. » Ep2.10

Si Marie a choisi la meilleure part, cela signifie aussi, que la part de Marthe est bonne. L’action de Marthe n’est pas en cause, mais sa gesticulation, son agitation, son inquiétude à bien faire.

Sachons commencer nos journées dans la présence de Dieu afin d’accomplir ce qu’il nous a préparé.

Quant à Marthe, il ne saurait être question de remettre en cause son service, sa diaconie, car comme le dit aussi la Parole « Ne négligez pas de pratiquer l‘hospitalité car plusieurs en l’exerçant, ont accueilli des anges sans le savoir. » Hé13.2

Ici, Marthe a accueilli plus qu’un ange, elle a accueilli le Fils de Dieu !

Quant à Marie, il ne faut pas oublier que c’est elle qui a versé du parfum de grand prix sur les pieds de Jésus Jn12.3

Marie, libre en Dieu, s’était mise au milieu des hommes, aux pieds de Jésus.

Marthe et Marie ont désiré vivement honorer Jésus, chacune à leur manière.

Dans l’Evangile selon Jean, Marthe et Marie ont prononcé la même phrase lors de la mort de Lazare « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort ».

Mais c’est Marthe qui va professer sa foi d’une manière extraordinaire lorsqu’elle dit à Jésus « Mais, maintenant même, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera » et aussi « Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde »

Bien que Marthe n’ait pas encore saisi que Jésus était la résurrection et la vie, elle reconnait en Jésus le Fils de Dieu et l’amour de Dieu le Père pour son Fils. Elle a été nourrie de la Parole de Dieu et a donc pu reconnaître en Jésus le Fils de Dieu.

Comme on peut le constater, en diaconie, la foi est vivante !

Mais qu’il s’agisse de la diaconie, c’est-à-dire du service ou qu’il s’agisse de la vie de disciple, ce qui importe est de savoir que nos noms sont inscrits dans les cieux, que la vie éternelle habite en nous.

Frères et sœurs, quelle que soit la manière dont Dieu nous appelle, dont Dieu nous place au sein de son Eglise, tous, nous sommes les serviteurs et les servantes du Seigneur. Nous sommes les pierres vivantes qui constituent le nouveau Temple de Dieu.

Christ est notre chef, à tous, sans exception.

Frères et sœurs, cherchons, trouvons et acceptons la place que Dieu nous donne dans sa grâce et portons du fruit, cachés en Christ, car sans lui, nous ne pouvons rien faire.

Adorons, prosternons-nous devant le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs à la gloire de Dieu le Père.

Amen

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