
Un changement de filiation à la croix
La naissance de Jésus, lumière venue dans le monde, vient d’être fêtée. Elle a été accueillie, comme Dieu l’a décrété, par des bergers, des personnes méprisées et rejetées, et par des mages, des personnes honorées et reconnues.
Dieu a présenté son Fils à des pauvres et à des riches, à des Juifs et à des Gentils. Ici, déjà, l’universalité de sa souveraineté, de sa Parole, de ses dons et de sa grâce sont visibles.
L’enfant fragile de la crèche est devenu grand. Pendant trois ans, il a parcouru la Galilée, la Judée, et même la Samarie pour proclamer la Bonne Nouvelle du Salut. Il a été arrêté, jugé et condamné.
Et pourtant, le plan divin de Dieu s’est déroulé et il s’est donné à comprendre aux hommes.
10 Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. 11 Et non seulement cela, mais encore nous nous glorifions en Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, par qui maintenant nous avons obtenu la réconciliation.
12 C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché,… 13 car jusqu’à la loi le péché était dans le monde. Or, le péché n’est pas imputé, quand il n’y a point de loi. 14 Cependant la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam, lequel est la figure de celui qui devait venir.
15 Mais il n’en est pas du don gratuit comme de l’offense ; car, si par l’offense d’un seul il en est beaucoup qui sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu et le don de la grâce venant d’un seul homme, Jésus-Christ, ont-ils été abondamment répandus sur beaucoup. 16 Et il n’en est pas du don comme de ce qui est arrivé par un seul qui a péché ; car c’est après une seule offense que le jugement est devenu condamnation, tandis que le don gratuit devient justification après plusieurs offenses. 17 Si par l’offense d’un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils dans la vie par Jésus-Christ lui seul.
18 Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes. 19 Car, comme par la désobéissance d’un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l’obéissance d’un seul beaucoup seront rendus justes. 20 Or, la loi est intervenue pour que l’offense abondât, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé, 21 afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur.
6 : 1 Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? 2 Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? 3 Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? 4 Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. 5 En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, 6 sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ; 7 car celui qui est mort est libre du péché.
8 Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, 9 sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. 10 Car il est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes ; il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu qu’il vit. 11 Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ.
12 Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises. 13 Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice. 14 Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce.
Il a été vu comment le sang de Jésus versé à la croix nous a purifiés de nos péchés en octobre dernier.
Pour rappel, le sujet abordé était le sang précieux de Jésus qui agit à l’égard de ce que nous avons fait, qui résout le problème de notre position devant Dieu.
Aujourd’hui, nous allons voir comment la croix agit, non pas seulement à l’égard de ce que nous avons fait, mais aussi, à l’égard de ce que nous sommes. En effet, à la croix, Dieu résout le problème de notre conduite.
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Si nous avons besoin d’être pardonnés des péchés, nous avons aussi besoin d’être délivrés de la puissance du péché.
Lorsque le Père nous attire à son Fils, notre besoin d’être pardonnés de nos péchés est pressant. Mais après avoir été pardonnés, nous réalisons alors que le principe du péché, le mal, habite en nous.
Pourquoi ? Parce que nous sommes les fils d’Adam, nous sommes la filiation d’Adam.
Lorsque cette nature héritée en Adam, nous pousse à pécher, nous commettons des péchés, ce qui a fait dire à l’Apôtre Paul « Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort? » Rm7.24
Or, la bonne nouvelle, c’est qu’à la croix, Jésus nous a délivrés de la puissance du péché. Le péché a été neutralisé. Mais comprenons bien qu’il n’est pas dit que nous n’allons plus pécher.
Deux choses se sont passées à la croix.
- Jésus s’est substitué à nous qui méritions la mort. Jésus est le sacrifice expiatoire pour l’humanité, il a porté le poids de nos péchés en tant que substitut.
- Jésus nous a identifiés à Lui afin que nous vivions EN LUI, par Lui, avec Lui.
Que dit Paul à ce sujet ? « Nous avons été ensevelis avec Lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché. » Rm6.4-6
L’Epitre aux Hébreux dit aussi « Jésus a paru une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice. » Hé9.26
Le péché aboli, il a été donné de marcher en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes réconciliés avec Dieu, que nous pouvons, par la grâce, nous tenir en sa présence, ce n’est pas pour l’observer, mais, pour vivre en conformité avec son Fils puisqu’il est dit que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché.
Le conflit entre la chair et l’esprit qui a été abordé en Romains 7, n’existe plus, si nous sommes réconciliés avec Dieu, si nous sommes réellement enfant de Dieu. C’est la vie nouvelle qui a pris naissance en nous qui nous donne la paix intérieure. Elle est le fruit de la marche selon l’Esprit.
Paul oppose l’esclavage du péché à la vie nouvelle lorsqu’il dit « L‘affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix. » Rm8.6
Mais pourquoi tous les fils d’Adam ne bénéficient pas du même privilège me direz-vous ?
Tout simplement parce que, à la croix, il y a eu un changement de filiation, nous sommes devenus Fils de Dieu. Notre identité est dorénavant, non en Adam, mais en Christ.
Jésus-Christ est appelé le dernier Adam, c’est-à-dire qu’à l’échec du premier Adam, répond la réussite glorieuse de Jésus-Christ.
Il faut garder à l’esprit que le pécheur est pécheur parce qu’il est né pécheur, il ne devient pas pécheur parce qu’il a péché. Nous péchons parce que nous sommes pécheurs. Nous sommes pécheurs par nature et non par action.
C’est ce qu’explique Paul lorsqu’il dit « Par la désobéissance d’un seul homme, tous les autres ont été rendus pécheurs » Rm5.19
Il faut donc bien différencier la cause de la conséquence. Si nous sommes pécheurs, ce n’est pas une question de conduite mais d’hérédité.
Paul continue, dans le même verset « de même par l’obéissance d’un seul beaucoup seront rendus justes. » Rm5-19
Ce verset souligne ce qui vient d’être dit, celui qui est en Christ a changé de filiation, et ce, à la croix.
Cette pensée doit être gravée dans notre esprit et elle est source d’une grande joie.
J’ouvre une parenthèse. Rappelons-nous notre conversion.
Certains ont été appelés par le Seigneur il y a très longtemps, pour d’autres, c’est plus récent. Essayons de nous souvenir des débuts de notre conversion … N’étions-nous pas préoccupés par nos pensées, nos paroles et nos actes ? Surtout, ne pas pécher !
Nous étions attristés si notre conduite n’était pas conforme à la Parole. Mais, étions-nous attristés par notre nature ? Etions-nous attristés de ce que nous sommes des pécheurs ? Non, pas vraiment, n’est-ce pas ?
Nous voulions être de bons chrétiens, avoir une bonne conduite, réparer même des actes antérieurs. En fait, nous avons bien souvent voulu réparer des choses et en faire selon notre nouvelle vision, mais souvent avec nos propres capacités. Et c’est là que rien ne va plus ! Car le résultat n’a été que rarement au rendez-vous ! Le découragement a pu saisir certains d’entre nous.
En effet, nous cherchions alors à changer tout l’environnement extérieur, la perception que l’on pouvait avoir de nous. Nous voulions être des bons chrétiens et que ça se voit, c’était pour faire plaisir à Jésus, pour lui ressembler.
Inconsciemment, nous avons cru que la réputation de Jésus dépendait de notre réputation ! Ne surtout pas être un contre témoignage ! Mais par rapport à quoi, à qui ?
Vouloir être humbles, serviables, gentils, accommodants … c’était plutôt difficile de garder le rythme. Nos pensées selon notre vieille nature, notre vieil homme, reprenait quelque peu le dessus, non ?
En fait, cela ne s’est pas vraiment déroulé comme nous nous l’imaginions, comme nous l’aurions aimé.
Pourquoi ? Parce que plutôt que de vouloir changer les choses à l’extérieur, c’est vers l’intérieur qu’il faut se tourner car plus on essaye de corriger cette attitude extérieure, plus il faut réaliser que les racines du mal sont internes.
Tous, nous sommes, par nature, incapables de plaire à Dieu, et cela est notre terrible héritage commun. Nous sommes tous issus d’Adam et avons hérité de sa nature. Les propos tenus peuvent vous paraitre peu rassurants, car il n’y a pas de solution humaine possible. La seule solution serait de pouvoir changer notre naissance, notre filiation. Je referme la parenthèse.
La bonne nouvelle dont il a été parlé en amont, c’est que Jésus-Christ a tout accompli pour nous ! « Car par l’obéissance d’un seul, beaucoup seront rendus justes » nous dit Paul.
En Adam, nous recevons tout ce qui est d’Adam, en Christ, nous recevons tout ce qui est de Christ, et cela fait toute la différence.
J’aimerais oser une image. Imaginez-vous dans un train qui part pour une destination bien définie et qui, suite à un aiguillage surprenant, change de voie et se dirige vers une autre destination. Avec Christ, nous avons changé de voie, au lieu d’être sur la voie de la perdition, nous sommes sur la voie de l’éternité.
Paul nous dit encore « mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé, afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour la vie éternelle, par Jésus Christ notre Seigneur. » Rm5.20b-21
Ainsi, la grâce règne par la justice pour la vie éternelle par Jésus-Christ, notre Seigneur. Voilà pourquoi c’est une bonne nouvelle, car si notre désespoir est en Adam, notre espérance est en Christ !
En effet, Dieu a pourvu à un moyen puissant et efficace pour nous affranchir de la domination du péché.
L’image de l’aiguillage pour comprendre le changement de destination pour celui qui appartient à Christ n’est qu’une pâle image par rapport à la réalité, bien plus profonde, bien plus puissante. Si nous avons pu changer de filiation, c’est parce que le plan divin est évidemment parfait, et ce, de toute éternité.
Pour sortir de la filiation d’Adam, il nous faut mourir.
En effet, l’esclavage du péché est venu par la naissance et c’est par la mort que l’esclavage prend fin. La mort nous affranchit du péché « nous sommes morts au péché » dit Paul Rm6.2
Est-ce par nos propres efforts que nous sommes morts au péché ? Bien sûr que non. Paul nous dit encore « Nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort. » Rm6.3
Donc, nous sommes morts. Mais maintenant, il nous faut vivre en Christ ? Comment faire ?
Pour entrer dans la filiation de Christ, il nous faut naître d’en haut. Mais aucun d’entre nous ne peut, par ses propres forces, naître de nouveau, comme Jésus l’a dit à Nicodème.
Et c’est encore Dieu qui fait cela. Nous sommes EN CHRIST, nous sommes « entrés » en Christ « c’est par lui (DIEU) que vous êtes en Jésus Christ. » 1Co1.30
Comprenons bien que nous n’avons pas besoin d’essayer d’entrer, nous sommes en lui. Cet acte divin est pleinement accompli. Comment ? Lorsque Jésus était sur la croix, nous tous, nous sommes morts parce que nous étions en lui à ce moment-là. « … si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts … » nous dit Paul 2Co5.14
Lorsque notre Seigneur a été crucifié, nous avons été crucifiés.
Si nous sommes en Christ, là où est le Christ, nous y sommes aussi, puisqu’en Lui, nous ne pouvons que le suivre et être au même endroit.
Notre destinée est désormais liée à Christ, si toutefois, nous sommes en lui. En effet, être en Christ, c’est avoir été identifié avec Lui, dans sa mort et sa résurrection, c’est une réalité éternelle.
Pour résumer ce qui vient d’être dit, le plan éternel de Dieu était de nous sauver et de neutraliser la nature pécheresse qui est en nous en nous faisant mourir en Christ et en nous faisant ressusciter avec Lui.
Peut-être n’y avons-nous jamais porté attention, mais Paul parle de Jésus de deux manières différentes dans la première épitre aux Corinthiens, je lis « C’est pourquoi il est écrit: Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant. Mais ce qui est spirituel n’est pas le premier, c’est ce qui est animal; ce qui est spirituel vient ensuite. Le premier homme, tiré de la terre, est terrestre; le second homme est du ciel. Tel est le terrestre, tels sont aussi les terrestres; et tel est le céleste, tels sont aussi les célestes. Et de même que nous avons porté l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. » 1Co15.45-49
Paul parle de Jésus comme le dernier Adam et comme le second homme. Quelle différence Paul fait-il et en quoi sommes-nous concernés ?
Remarquons en premier lieu que le dernier Adam est terrestre et que le second homme est céleste.
- En tant que dernier Adam, Christ représente l’humanité dans son ensemble.
- En tant que dernier Adam, son union à l’humanité a commencé à Bethlehem et s’est terminée à la croix et au tombeau.
Jésus a rassemblé en lui-même tout ce qui était en Adam pour l’apporter en jugement et à la mort.
- En tant que second homme, Christ est à la tête d’une nouvelle race, d’une race élue.
- En tant que second homme, notre union avec lui commence à la résurrection pour ne jamais prendre fin.
Ainsi, l’œuvre accomplie à la croix est parfaite, totale. Rien n’est à ajouter. Tout est accompli en Jésus-Christ notre Sauveur et Seigneur.
Frères et sœurs, que notre vision soit restaurée, que nous prenions réellement conscience de qui nous sommes pour Dieu, et surtout, que nous prenions conscience de la grandeur de Dieu, de sa gloire, de sa magnificence, de sa puissance et de son amour.
Nous avons souvent tendance à neutraliser Dieu dans nos vies alors que Dieu a neutralisé la nature pécheresse qui est en nous.
Nous avons trop souvent tendance à considérer le statut de l’homme et son pouvoir et oublions de considérer le pouvoir de notre Créateur, de notre Père.
Nous oublions que Dieu a donné son Fils pour nous afin que nous vivions, mais pas comme le monde vit. Il a donné son Fils afin que nous soyons sauvés.
Il est temps de relever la tête. Nous sommes fils et filles de Dieu, adoptés en Jésus-Christ. Dieu nous a donné un héritage, il nous a donné les arrhes de l’Esprit. Qu’en faisons-nous ? Allons-nous le mettre de côté et y penser lors des fêtes religieuses. Notre responsabilité est engagée.
Rendons gloire et honneur à notre Dieu, Lui qui nous accorde la vie éternelle, qui nous donne la capacité de vivre selon sa volonté, qui a neutralisé la nature du péché hérité en Adam. Nous sommes héritiers de Jésus-Christ.
Pardonnés et libérés, avançons avec confiance, avec joie, avec persévérance pour notre Dieu.
Nous ne sommes plus esclaves du péché, nous sommes esclaves de Christ qui nous aime et s’est donné pour nous.
Nous ne sommes plus dans la crainte car, comme le dit Jean « Tel Il est, tels nous sommes aussi dans ce monde : c’est en cela que l’amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l’assurance au jour du jugement.
La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’Il nous a aimés le premier. » 1Jn4.17-19
Pardonnés de nos péchés et libérés de l’esclavage du péché, par la puissance, la grâce et l’amour de Dieu, avançons sur le chemin de la sanctification, soyons bouillants pour Dieu.
Amen