Le Nom de Jésus

Le 1er janvier est la fête connue pour souhaiter tous les vœux possibles pour la nouvelle année. Tous les ans, les mêmes vœux, pour quels résultats ?

Et si le 1er janvier était aussi une autre fête ? Bien qu’il soit connu de tous que Jésus n’est pas né un 25 décembre, ce calendrier est accepté, et à partir de celui-ci, la naissance du Sauveur est souhaitée. Le 1er janvier devient alors, aussi, la fête du Nom de Jésus !

Luc 2:21-40

21 Le huitième jour, auquel l’enfant devait être circoncis, étant arrivé, on lui donna le nom de Jésus, nom qu’avait indiqué l’ange avant qu’il fût conçu dans le sein de sa mère. 22 Et, quand les jours de leur purification furent accomplis, selon la loi de Moïse, Joseph et Marie le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, – 23 suivant ce qui est écrit dans la loi du Seigneur: Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur, – 24 et pour offrir en sacrifice deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, comme cela est prescrit dans la loi du Seigneur. 25 Et voici, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d’Israël, et l’Esprit-Saint était sur lui. 26 Il avait été divinement averti par le Saint-Esprit qu’il ne mourrait point avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. 27 Il vint au temple, poussé par l’Esprit. Et, comme les parents apportaient le petit enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qu’ordonnait la loi, 28 il le reçut dans ses bras, bénit Dieu, et dit: 29 Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur S’en aller en paix, selon ta parole. 30 Car mes yeux ont vu ton salut, 31 Salut que tu as préparé devant tous les peuples, 32 Lumière pour éclairer les nations, Et gloire d’Israël, ton peuple. 33 Son père et sa mère étaient dans l’admiration des choses qu’on disait de lui. 34 Siméon les bénit, et dit à Marie, sa mère: Voici, cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et à devenir un signe qui provoquera la contradiction, 35 et à toi-même une épée te transpercera l’âme, afin que les pensées de beaucoup de coeurs soient dévoilées. 36 Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était fort avancée en âge, et elle avait vécu sept ans avec son mari depuis sa virginité. 37 Restée veuve, et âgée de quatre vingt-quatre ans, elle ne quittait pas le temple, et elle servait Dieu nuit et jour dans le jeûne et dans la prière. 38 Étant survenue, elle aussi, à cette même heure, elle louait Dieu, et elle parlait de Jésus à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. 39 Lorsqu’ils eurent accompli tout ce qu’ordonnait la loi du Seigneur, Joseph et Marie retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur ville. 40 Or, l’enfant croissait et se fortifiait. Il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

En effet, il est écrit dans l’Évangile de Luc que huit jours après sa naissance, le nouveau-né a été circoncis et le nom que l’ange avait révélé à Marie lui a été donné, c’est-à-dire Jésus.

Dans la tradition Juive, le huitième jour, après la naissance d’un garçon, l’enfant est accueilli au Temple, et depuis l’exil, à la synagogue. C’est un moment de fête, appelée MITSVA, qui signifie « commandement » car il est dit, selon le Psaume 118.26 « béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » et il est répondu « béni sois-tu Seigneur notre Dieu, toi qui nous a sanctifiés par tes commandements, et qui nous a enjoints de faire entrer l’enfant dans l’alliance d’Abraham, notre Père. »

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Le rappel de l’alliance faite à Abraham est donc proclamé. C’est un commandement. Cette fête est prescrite à Abraham dès Genèse21.3-4 « A l’âge de 8 jours, tout mâle parmi vous sera circoncis ». Et Abraham a donné le nom d’Isaac à son fils. La circoncision et le nom donné à l’enfant sont étroitement liés. L’enfant nouveau-né entre avec son nouveau nom dans l’alliance de Dieu. 

Luc parle, par deux fois, du nom donné au 8ème jour, la première fois pour Jean-Baptiste, en Lc1.59. et  la seconde fois en Lc2.21, pour Jésus. Luc montre que la bonne nouvelle qu’il annonce est ancrée dans la Loi, dans un commandement, dans une alliance de vie.

Dès lors, comment ne pas considérer cette fête du 1er de l’an comme une fête ancrée dans l’alliance de vie donnée par Dieu.

Aussi, alors que le monde se souhaite bien des vœux, avec bien des espérances souvent déçues, nous qui sommes entrés dans le peuple de l’Alliance, devons comprendre que ce jour est un jour où des vœux de paix, de prospérité, de santé, de bonheur et de réussite sont souhaités dans le nom de Jésus, car nous aussi sommes sanctifiés par les commandements de Dieu réalisés pleinement en Jésus.

Tout chrétien croit que le nom de Jésus surpasse tout autre nom. C’est en ce nom que sont l’amour, la joie et la paix, c’est là le fruit de l’Esprit donné par Dieu en son Fils.

En ce 1er de l’an, souhaitons-nous le fruit de l’Esprit de Dieu. Jésus, lumière du monde, est venu et ceux qui l’ont reçu et croient en son Nom, Jésus leur donne de devenir enfant de Dieu, nés de la volonté de Dieu.

Dans la Bible, connaître le nom de quelqu’un, ce n’est pas seulement le connaître de nom, mais le connaître personnellement. Le « Nom » désigne l’identité de la personne et cela est important pour Dieu.

Cela n’est pas sans nous rappeler l’histoire de l’homme riche et du pauvre Lazare.

Une autre finalité peut être entrevue dans cette parabole, celui qui n’avait pas de nom n’est pas reçu dans le sein d’Abraham contrairement au pauvre Lazare qui est reçu et consolé. D’ailleurs, ne faut-il pas que nos noms soient inscrits dans le Livre de Vie pour être reçus dans le Royaume du Père ?

De même, un nom est au-dessus de tout nom. Moïse en a été le témoin. Au moment où Dieu l’interpelle, Moïse lui demande son nom Ex3.13-14 Dieu le lui révèle « JE SUIS CELUI QUI EST » d’où le tétragramme, YHWH, Yaweh, qu’aucun Juif ne prononce. Ils appellent Dieu « Adonaï » qui signifie « Seigneur ».

Les prêtres invoquent le nom de Dieu sur le peuple pour le bénir comme Dieu l’a demandé à Aaron « Vous bénirez ainsi les enfants d’Israël, vous leur direz: Que l’Éternel te bénisse, et qu’il te garde! Que l’Éternel fasse luire sa face sur toi, et qu’il t’accorde sa grâce! Que l’Éternel tourne sa face vers toi, et qu’il te donne la paix! C’est ainsi qu’ils mettront mon nom sur les enfants d’Israël, et je les bénirai. » Nb6.23-27

La bénédiction est dans le nom du Dieu de l’alliance.

Existe-t-il des vœux plus grands que ceux de Dieu invoqués sur son peuple ? 

Que dire dès lors du nom de Jésus ? Son nom signifie « Le Seigneur sauve ». C’est d’ailleurs ce que l’’ange Gabriel annonce à Joseph « Tu lui donneras le nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » Mt1.21.

Le nom de Jésus est invoqué sur la communauté chrétienne tout comme le nom du Seigneur est invoqué sur Israël. Tout comme Aaron, l’Apôtre Paul bénit les chrétiens dans ses lettres.

Dans la 2ème épitre aux Corinthiens, il dit « Que la grâce du Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu, et la communication du Saint Esprit, soient avec vous tous! » 2Co1.2

Tout comme les prêtres de l’Ancien-Testament invoquaient le nom de Dieu sur les enfants d’Israël, tout chrétien doit invoquer le nom de Jésus sur ses enfants et les enfants de ses enfants. Enfants de chair et enfants nés de l’Esprit. 

L’Ancien-Testament est l’annonce de la venue de Jésus. Beaucoup de préfigurations jalonnent les écrits.

Aujourd’hui, il n’est plus parlé de mitsva (chez les chrétiens) mais de baptême célébré au nom de Jésus-Christ, revêtu de l’autorité de Jésus-Christ.

A la Pentecôte Pierre dit « Repentez-vous et soyez baptisés au nom de Jésus-Christ. » Ac2.38

Il est écrit « Tous les prophètes rendent de lui (Jésus) le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés. » Ac10.43

Mais Jésus guérit aussi, comme il est écrit « C’est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth…que cet homme se présente en bonne santé devant vous. » Ac4.7-11

La Bible est une révélation progressive qui commence dans l’Ancien Testament et qui prend une dimension nouvelle avec la venue de Jésus.

Le Nom de Jésus est le nom qui est au-dessus de tout nom.
Dans certains passages du Nouveau Testament, il est dit que Jésus a reçu un « nom au-dessus de tous les noms ». 

L’Apôtre Paul écrit « C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » Ph2.9-10

Il écrit aussi que le nom de Jésus est « au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui peut se nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir. Il a tout mis sous ses pieds et Il l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous. » Ep1.21-23

Paul était juif et docteur de la loi. Comment Paul a-t-il pu écrire que le nom de Jésus est au-dessus de tout nom ? En effet, le troisième commandement l’interdit formellement « Tu ne prendras point le nom de l’Eternel ton Dieu en vain. Car l’Eternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain ». C’est par révélation du Saint-Esprit et par la foi que Paul a pu placer le nom de Jésus au-dessus de tout nom.

Cela signifie que Jésus est le nom qui est égal à tous les autres noms de Dieu. Dire que le nom de Jésus est au dessus de tout nom revient à  confesser sa divinité.

Dans l’Ancien Testament, Dieu a beaucoup de noms mais deux noms disent sa puissance, « Elohim » qui peut se traduire par  « créateur » « puissant » « fort » « le plus haut », « le Dieu des Dieux » et El Shaddaï, « Dieu tout puissant ». Le nom de Jésus équivaut à ces deux noms. Dieu seul connait tout au sujet de ce nom  « Nul ne connaît le Fils, sinon le Père » Mt11.25-27. Ce nom est divin et seul le Père le connaît.

Dans  l’Apocalypse il est écrit « Son nom est la Parole de Dieu ». Ap19.13 et « Il avait sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit: Roi des rois et Seigneur des seigneurs ». Ap19.16

L’Évangile de Jean fait allusion au nom de Dieu lors de l’arrestation de Jésus qui dit « Je suis », « ego Emi » « moi je suis ». Jésus se révèle être Dieu.

Dans l’Ancien Testament Dieu se révèle sous plusieurs noms. Tous ces noms concernent Jésus.  Jésus dira aussi de lui « Je suis la lumière, le chemin, la vérité, la vie, le bon berger, le pain de vie, la porte… ».

Si dans l’Ancien Testament on voit que le peuple comptait sur la force du nom du Seigneur, comme il est écrit « Tous les peuples du pays verront que le nom du Seigneur aura été prononcé sur toi et te craindront. » Dt 28.9, dans le Nouveau-Testament, les disciples comptent sur la puissance de ce nom, comme il est écrit « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils prendront des serpents, et s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera pas de mal; ils imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris » Mc16.17-18

Ici, l’unité de la Parole apparait. L’Ancien comme le Nouveau Testament décrivent notre Dieu comme Adonaï Jireh, l’Eternel qui pourvoit, comme Adonaï Tsebaoth, l’Eternel des armées, comme Adonaï Rapha, l’Eternel qui guérit.

Notre Dieu est un Dieu de victoire. Tout chrétien peut compter sur la puissance de ce nom au-dessus de tout nom. Nous ne sommes pas seuls, nous sommes conduits par Adonaï Rohi, l’Eternel est mon Berger, il est Adonaï Nissi, l’Eternel notre bannière, il est Adonaï Tsidkenu, l’Eternel notre justice. Et pour parfaire notre bonheur, notre joie et notre amour, il est Adonaï Shamma, l’Eternel est ici, il est Adonaï Shalom, l’Eternel notre paix.

Dieu nous accompagne où que nous posions le pied. Les disciples étaient accompagnés de l’Esprit de Jésus tout au long de leur mission. Comment ne pas témoigner d’un Dieu si grand, d’un si beau nom ! Pourtant, comme pour les disciples qui ont souvent laissé leur vie en témoignant de ce nom trop lumineux, trop rempli d’amour pour ceux qui veulent demeurer dans les ténèbres, aujourd’hui encore, bien des disciples paient par leur témoignage de leur vie. Que chacun choisisse qui il veut confesser, que chacun suive ou la lumière ou les ténèbres. Il n’est pas possible de suivre deux chemins à la fois. Si confesser le nom de Jésus, ce si beau nom, peut engendrer du rejet, et pour certain la mort, c’est par la foi que toutes choses sont possibles. Que dans notre Église, le nom de Jésus soit toujours au centre, que sa Parole soit sur nos lèvres et dans nos cœurs.

Proclamons le nom de Jésus, sa puissance, son amour, la joie qu’il nous donne. Ne cessons jamais de dire à ceux qui nous entourent combien il est bon. N’oublions pas les promesses que notre Seigneur bien-aimé nous a données « Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux » Mt18.20 ; « Si vous demandez quelque chose en mon nom, cela vous sera accordé. » Jn15.14 Si nous ne mettons pas le nom de Jésus au centre dans notre Église, elle ne grandira pas, le Seigneur ne pourra pas nous confier ceux qu’il a choisis, sans compter les difficultés relationnelles et matérielles qui perdureront.

Souvenons-nous que nous avons été scellés du sceau de Dieu, que
« nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous. » 2Co4.7

Soyons remplis de l’Esprit Saint qui seul peut nous donner d’invoquer, en Esprit et en Vérité le nom du Seigneur. Car « Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit du Fils qui nous fait dire Abba-Père. » Ga4.6 et « Personne ne peut dire Jésus est Seigneur si ce n’est par le Saint Esprit » 1Co12.3.

Alors, que souhaiter pour cette année qui commence sous le regard de notre Seigneur ? La Parole nous donne la réponse « Tout ce que vous faites, faites-le au nom du Seigneur Jésus. » Col3.17 Jésus nous l’a dit « sans moi, vous ne pouvez rien faire. » Jn15.5 Alors, ne faisons rien sans lui.

Ô Jésus, à ton nom soit toute la gloire, Amen.

Prions :

Tout au long de ta Parole, tu t’es révélé. Que ce soit à Abraham, Isaac et Jacob ou à Moïse et à tous les prophètes.

Tout au long de ta Parole, tu as révélé ta gloire, ta puissance et ton amour pour nous. Ton nom est au-dessus de tout nom.

C’est toi qui choisis, qui, accueilles, qui envoies, qui guéris, qui relèves.

Tu as révélé ton nom à Marie, à Joseph. Ils t’ont obéi et suivi.
Ce nom, ce seul nom qui sauve tout homme qui confesse ton nom, ô Jésus, nous voulons le proclamer, le partager, le faire entendre. Aide-nous à t’être fidèles chaque jour.

Nous invoquons ton nom sur nos vies, nos familles, nos amis, notre patrie. Entends nos prières et sois favorable à notre égard.

Nous n’avons que toi aussi bien sur cette terre que dans la patrie céleste dans laquelle tu nous accueilles.

Seigneur, regarde notre Église, fais d’elle un phare dans la nuit. Que par l’amour qui nous unit nous soyons des témoignages pour ceux qui ne te connaissent pas. Que le nom dont tu nous as scellés1 soit visible par tous.

Anime-nous par ton Esprit, fais de nous des vases que toi seul sait et peut façonner pour la gloire de ton Saint Nom.

Seigneur, nous voulons faire silence dans nos cœurs et proclamer ton nom avec vérité, sincérité, engagement.

Seigneur Jésus, que ce premier jour de l’année soit la fête de ton saint nom.

Nous te bénissons et te rendons gloire.

Amen

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