
Quel choix de vie : Abraham ou Lot ?
Ce passage de Genèse présente une famille comme n’importe quelle famille ;
Terah, a trois fils, Nachor, Haran et Abram. Haran meurt jeune à Ur, en Chaldée, et laisse un fils nommé Lot orphelin. Lot est recueilli par son grand-père Terah.
Donc, cette famille n’a rien d’extraordinaire et a un schéma plutôt banal.
1 Abram remonta d’Égypte vers le midi, lui, sa femme, et tout ce qui lui appartenait, et Lot avec lui. 2 Abram était très riche en troupeaux, en argent et en or. 3 Il dirigea ses marches du midi jusqu’à Béthel, jusqu’au lieu où était sa tente au commencement, entre Béthel et Aï, 4 au lieu où était l’autel qu’il avait fait précédemment. Et là, Abram invoqua le nom de l’Éternel. 5 Lot, qui voyageait avec Abram, avait aussi des brebis, des boeufs et des tentes. 6 Et la contrée était insuffisante pour qu’ils demeurassent ensemble, car leurs biens étaient si considérables qu’ils ne pouvaient demeurer ensemble. 7 Il y eut querelle entre les bergers des troupeaux d’Abram et les bergers des troupeaux de Lot. Les Cananéens et les Phérésiens habitaient alors dans le pays. 8 Abram dit à Lot : Qu’il n’y ait point, je te prie, de dispute entre moi et toi, ni entre mes bergers et tes bergers ; car nous sommes frères. 9 Tout le pays n’est-il pas devant toi ? Sépare-toi donc de moi : si tu vas à gauche, j’irai à droite ; si tu vas à droite, j’irai à gauche. 10 Lot leva les yeux, et vit toute la plaine du Jourdain, qui était entièrement arrosée. Avant que l’Éternel eût détruit Sodome et Gomorrhe, c’était, jusqu’à Tsoar, comme un jardin de l’Éternel, comme le pays d’Égypte. 11 Lot choisit pour lui toute la plaine du Jourdain, et il s’avança vers l’orient. C’est ainsi qu’ils se séparèrent l’un de l’autre. 12 Abram habita dans le pays de Canaan; et Lot habita dans les villes de la plaine, et dressa ses tentes jusqu’à Sodome. 13 Les gens de Sodome étaient méchants, et de grands pécheurs contre l’Éternel. 14 L’Éternel dit à Abram, après que Lot se fut séparé de lui : Lève les yeux, et, du lieu où tu es, regarde vers le nord et le midi, vers l’orient et l’occident ; 15 car tout le pays que tu vois, je le donnerai à toi et à ta postérité pour toujours. 16 Je rendrai ta postérité comme la poussière de la terre, en sorte que, si quelqu’un peut compter la poussière de la terre, ta postérité aussi sera comptée. 17 Lève-toi, parcours le pays dans sa longueur et dans sa largeur; car je te le donnerai. 18 Abram leva ses tentes, et vint habiter parmi les chênes de Mamré, qui sont près d’Hébron. Et il bâtit là un autel à l’Éternel.
3 Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, 4 pour un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, lequel vous est réservé dans les cieux, 5 à vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps ! 6 C’est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, 7 afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra, 8 lui que vous aimez sans l’avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d’une joie ineffable et glorieuse, 9 parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi.
Terah quitte Ur, en Chaldée et s’établit à Charan, (sud-est de la Turquie actuelle) avec, Abram, Saraï la femme d’Abram et Lot, son petit-fils.
Bien que Genèse 11 ne dise pas que Nachor, frère d’Abraham, fasse partie de la caravane pour Charan, en Genèse 24, il est écrit qu’Eliezer, serviteur d’Abraham « se leva, et alla en Mésopotamie, à la ville de Nachor. » Gn24.10 Et cette ville n’est autre que Charan où Rebecca, petite fille de Nachor, deviendra la femme d’Isaac.
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Terah et sa famille étaient des nomades qui servaient d’autres dieux selon ce qui qui est écrit dans le livre de Josué « Térach, père d’Abraham et père de Nachor, habitaient anciennement de l’autre côté du fleuve, et ils servaient d’autres dieux. » Jo24.2
Terah meurt à Charan et Abram recueille Lot, son neveu.
Jusqu’ici rien d’extraordinaire. Mais soudain, la banalité s’efface car « L’Éternel dit à Abram: Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction.» Gn12.1.-2
Abram quitte Charan avec ses serviteurs et tous ses biens. Il s’établit à Sichem. Mais la famine l’oblige à descendre en Egypte, lui et tous les siens.
En Egypte, grâce à sa femme, il acquiert beaucoup de servantes, de serviteurs, des brebis, des bœufs, des ânes et des chameaux. Il devient très riche. Pharaon avait pris Saraï comme femme et avait donc donné beaucoup de richesses à Abram. Mais Abram est chassé par Pharaon car il a menti par peur, en disant que Saraï était sa sœur. En fait, elle est sa demi-sœur mais surtout sa femme.
Si l’appel d’Abram sort de la banalité de par son appel par Dieu, son mensonge, son manque de confiance en Dieu, n’est pas non plus banal.
Chassé, Abram quitte l’Egypte et se dirige vers Canaan. Il s’établit au Néguev, au sud de Canaan.
Abram et Lot ont prospéré et sont devenus tous deux très riches. Ils possèdent d’immenses troupeaux, et Abraham possède de l’or et de l’argent en abondance.
Toutefois, les terres de Canaan ne suffisent pas pour leurs troupeaux. La nourriture et les points d’eau ne sont pas suffisants et les bergers d’Abram et Lot finissent par se disputer.
Abram qui veut éviter toute forme de dispute propose à Lot que leurs deux tribus se séparent.
Et contre toute attente, Abram laisse Lot choisir la terre qu’il désire pour s’établir avec ses troupeaux. Pourtant, la promesse n’a-t-elle pas été donnée à Abram ?
Et contre toute attente, Lot accepte la proposition de son oncle.
Et Lot s’empresse de choisir la meilleure part, les terres les plus prometteuses alors qu’il regarde du haut d’une colline et voit la vallée du Jourdain. Le texte décrit ce lei comme « un jardin de l’Eternel », c’est dire la beauté du lieu.
Lot a été accueilli, recueilli par son oncle, il a tiré parti de son oncle et aujourd’hui, il semble bien qu’il abuse jusqu’au bout de sa bonté.
Alors, il laisse à Abram, les prairies moins verdoyantes avec des sources d’eau peu accessibles.
Et que fait Abram ? Il accepte sans rien dire, sans émettre la moindre contestation quant au choix de Lot. D’ailleurs, n’est-ce pas Abram qui a proposé à Lot de choisir ?
Ici, il faut comprendre qu’Abram place sa confiance en Dieu. Il ne s’inquiète pas.
Le texte précise toutefois que Lot s’établit jusqu’à Sodome où les gens sont méchants, où les gens sont de grands pécheurs devant l‘Eternel. C’est donc un endroit « comme un jardin de l’Eternel » mais avec des gens méchants qui y habitent. Cela ressemble donc à un jardin de l’Eternel mais n’est pas un jardin de l’Eternel au regard de ceux qui le peuplent !
D’où ce questionnement : Lot a-t-il vraiment choisi la meilleure part ?
A cet endroit du texte, Dieu s’adresse à Abraham et à lui seul.
Il faut se rappeler que la promesse a été faite à Abram et que tout un chacun peut entrer dans la bénédiction d’Abram, encore faut-il le vouloir !
L’Eternel dit à Abram « Lève les yeux, et, du lieu où tu es, regarde vers le nord et le midi, vers l’orient et l’occident; car tout le pays que tu vois, je le donnerai à toi et à ta postérité pour toujours. Je rendrai ta postérité comme la poussière de la terre … » Gn13.14-16
Il apparaît ici que la vision d’Abram est très différente de celle de Lot.
Lot est sensible à ce qu’il voit, il marche par la vue alors qu’Abram se repose sur la promesse de Dieu, il marche par la foi. Et c’est à cause de sa foi que Dieu va faire cette promesse à Abram alors qu’il était agé de quate vingt dix neuf ans : « … je te rendrai fécond à l’infini, je ferai de toi des nations… » Gn17 :6 .De même, Dieu change son nom et l’appelle Abraham Gn17 :5 .
- Abraham
Par la foi, Abraham obéit quand Dieu l’appelle : il part pour un pays que Dieu promet de lui donner en possession. Il part, sans même savoir où il va. Il vit près d’Hébron, dans le pays de la promesse, comme un étranger.
Par la foi, Abraham croit qu’il sera le père d’une grande nation alors qu’il a passé l’âge de concevoir depuis bien longtemps et que Sara est stérile. Il croit en la promesse de Dieu.
Abraham sait qu’il ne s’installera pas dans ce pays, il sait que cette promesse est en devenir. En effet, plusieurs siècles s’écouleront avant que les descendants d’Abraham prennent possession du pays de Canaan. Gn 15.13-16
L’épitre aux Hébreux résume ce passage de Genèse et surtout fait entrevoir la pensée de ceux qui sont venus après Abraham : « C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. » Hé11.13
- Lot
Il vit dans l’immédiateté et désire ce qu’il y a de mieux, de suite. Bien qu’il soit berger, nomade, Lot désire vivre comme un sédentaire et se rapproche de la ville. Il finira par s’installer dans la ville de Sodome.
Visiblement, Lot n’a pas su quel était le Dieu unique que servait son oncle.
- Mais qui est ce Dieu unique ?
Lorsque Dieu donne la Loi à Moïse, il lui est précisé que nul ne doit confondre Dieu avec les divinités des autres peuples.
– Le Dieu unique d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de Moïse et du peuple d’Israël n’est pas un dieu que l’on voit ou que l’on touche.
– Le Dieu unique n’est pas une idole que l’on peut tailler dans le bois ou la pierre comme cela se faisait dans le monde environnant.
– Le Dieu unique n’est comparable à rien, ni personne. Il n’est ni le soleil, ni la lune, ni même les étoiles comme en Mésopotamie. Non, Dieu est le créateur de tous ces astres, il est au-dessus de tout.
– Le Dieu unique ne peut souffrir de représentation comme celle d’un animal ou d’un être humain comme en Egypte.
– Le Dieu unique est un Dieu personnel que nul œil ne peut discerner. Il est au-dessus de toute création et n’est pas régi par ce qu’il a créé.
– Le Dieu unique est aussi un Dieu qui parle, qui s’adresse à ses créatures.
– Le Dieu unique se fait connaître par amour afin de conduire tout être sur la voie de la bénédiction. Il tisse une relation qui nécessite la confiance de la part des hommes.
– Le Dieu unique se fait connaître tel un Père.
La vision d’Abraham et la vision de Lot ne sont donc pas compatibles.
- Lot
Lot a besoin de choses concrètes, il a besoin de posséder, de voir la richesse pour vivre, pour avancer dans la vie, alors qu’Abraham n’a besoin de rien sauf de Dieu.
Lot pense avoir fait le bon choix. Pourtant des chefs des alentours se rendent à Sodome, pillent la ville et capturent des habitants, dont Lot et sa famille, certainement pour les réduire au statut d’esclaves.
C’est Abraham qui organise sa délivrance et celle de sa famille. Aussitôt fait, Lot retourne à Sodome, à son environnement, à son monde. Pourtant, dans cette ville, le nom de Dieu est souillé. Mais Lot y demeure quand même.
Après la capture de Lot dans cette ville, après sa délivrance et son retour dans la même ville, Dieu va plus loin et décide de détruire la ville.
C’est encore Abraham qui fait en sorte que Lot soit, pour la deuxième fois délivré. Il intercède avec insistance auprès de Dieu afin que son neveu soit délivré.
Lot a tout perdu. Le jardin qui ressemblait à « un jardin de Dieu » n’en n’a jamais été un. C’était une pâle imitation et Lot ne s’en est pas aperçu tant il était occupé à regarder aux choses visibles mais non invisibles, spirituelles.
Si Lot avait chaussé « les lunettes de Dieu », il se serait aperçu qu’il était « pauvre, aveugle et nu » comme les chrétiens de l’Église de Laodicée, décrits dans le livre de l’Apocalypse.
- Abraham
Le patriarche fidèle continue de prospérer, il parcourt tout le pays que Dieu a promis à ses descendants, il voit de ses yeux toute l’étendue de la promesse.
Il a un fils avec Sarah, Isaac qui aura deux fils, Esaü et Isaac. Isaac aura Jacob, le père des douze tribus d’Israël.
Dieu réalise une promesse de son vivant : il a un fils Isaac.
Dieu réalisera les autres promesses au fur et à mesure, à travers le peuple que Dieu établit pour lui-même, pour propager sa Parole, son amour, sa bonté ; pour propager la bonne nouvelle du salut ; faire savoir que Dieu parle, que Dieu aime, que Dieu bénit.
- Comment ce texte, ces deux visions diamétralement opposées, nous parlent aujourd’hui ?
Quelle est notre vision du monde ? Quelle est notre attitude face à Dieu, à son appel ?
Ce passage de l’Ecriture peut tout à fait être transposé dans nos vies d’aujourd’hui avec Christ.
Jésus est le descendant d’Abraham, c’est en Jésus seul que les bénédictions annoncées à Abraham sont présentes. Toutes les nations de la terre seront bénies en toi … C’est Jésus Christ qui réconcilie l’humanité avec son Père, c’est-à-dire toutes les nations, toutes les tribus, toutes les langues, toutes les cultures. Plus aucun mur de séparation ne se dresse désormais entre Dieu et sa créature, sauf si, et seulement si, l’homme érige un mur entre lui et son Créateur.
Jésus est le fils unique du Dieu unique d’Abraham.
Jésus nous a réconciliés avec le Dieu unique d’Abraham, « car le salut vient des Juifs. » Jn4.22
– En Jésus, nous avons l’Esprit-Saint qui nous est donné.
– En Jésus, nous avons la vie nouvelle qui nous ouvre le Royaume à venir, la « Terre Promise » de la nouvelle alliance.
– En Jésus, nous devenons le peuple de Dieu, le Temple de Dieu.
– En Jésus, nous marchons par foi et non par la vue.
– En Jésus, notre vision du monde est renouvelée, pour ne pas dire transformée et, comme Abraham, nous connaissons Dieu comme un Père qui nous parle, nous met à l’abri et nous bénit.
– En Jésus, comme Abraham, « nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles. » 2Co4.18
- Quels sont les choix que nous avons faits dans nos vies ?
Cervantès a mis dans la bouche de Don Quichotte « dis-moi qui tu fréquentes et je te dirai qui tu es. »
Mais la Parole est aussi riche en mise en garde. Citons « Ne vous y trompez pas: les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. » 1Co15.33 ou « Celui qui fréquente les sages devient sage, mais celui qui se plaît avec les insensés s’en trouve mal. » Pr13.20
Lot correspond assez à ce verset « Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. » Jc1.14
Et nous, sommes-nous attirés par les attraits de ce monde, les convoitons-nous, les considérons-nous comme des « jardins de Dieu » ? Allons-nous fixer nos regards sur nos richesses, nos maisons, nos professions gratifiantes ou nos vacances, au lieu de les fixer sur Jésus et ses projets pour nous ?
Toutes ces choses qui viennent d’être énumérées sont bonnes si elles sont reçues comme des bénédictions de Dieu. En aucun cas, elles ne doivent prendre la place de Dieu. Il ne faut pas confondre la bénédiction avec Celui qui donne la bénédiction !
C’est l’avancement du Royaume de Dieu qui doit être notre priorité.
C’est le partage de la Parole afin que des hommes soient sauvés, qu’ils reçoivent le Sauveur et le Seigneur dans leur vie.
Tout le reste n’est que secondaire.
Quelqu’un de « vrai », tant sur le plan spirituel que moral, ne triche, ni avec Dieu, ni avec les hommes. C’est quelqu’un que Dieu approuve et sur qui on peut compter.
Lot n’était pas assez « vrai », il était partagé entre son désir d’être riche et celui de plaire à Dieu.
C’est ce que l’Apôtre Pierre nous dit « Dieu a délivré Lot, homme juste, qui était affligé par la conduite immorale de ses contemporains sans scrupules. Car ce juste, qui vivait au milieu d’eux, voyait et entendait tout ce qu’ils faisaient jour après jour ; leur vie scandaleuse tourmentait son cœur honnête. » 2Pi2.7-8
Lot est déclaré « juste » à deux reprises, c’est donc qu’il a placé sa confiance en Dieu, MAIS il a aussi fait un mauvais choix. Il n’a pas voulu quitter de lui-même Sodome, le faux « jardin de DIEU ».
Sodome est le symbole de la révolte contre Dieu où le péché règne.
La Bible ne nous dit pas ce qu’il serait advenu si Abraham n’avait pas intercédé pour Lot.
Toujours est-il qu’Abraham a eu foi en la bonté de Dieu pour sauver Lot car Lot n’a pas cru bon de se séparer de cette ville et de ses habitants qui offensaient Dieu. Lot a vécu dans le compromis.
Qu’il n’en soit pas ainsi, pour aucun d’entre nous.
Comme Abraham a fait confiance à Dieu et l’a suivi depuis la Chaldée, nous aussi, suivons Christ sur le chemin qui conduit à la nouvelle Terre Promise, au Royaume éternel de notre Dieu qui s’est révélé pour nous en Jésus-Christ.
A Dieu soit toute la gloire. Amen